Quand Il me sonne

Publié le 23 mai 2010 par Guimond

Quand le Roi sonne, ça dévisse
Au point d'impact de ma nuit
Son serviteur, je me précipite
Vers le prochain précipice
Je m'abreuve aux lèvres
De son insondable abysse
En savourant ses lettres sacrées
Priant que le feu vite ne prenne
Quand le Rois sonne
Je me baisse pour parjurer
Quand la Princesse traverse
Sous la fenêtre de la Tour
Je m'agenouille dans les braises
Fakir sur un promesse de clous
Vers une miette de son sourire
Qui me sépare de Dieu comme ça
Lui qu'est un jeux cruel
Pire encore peut-être que la Vie
Comparé au feu qui brille
Dans mon cœur tombé des nues
Chaque fois qu'elle me confirme
Que sa beauté me les scie à zéro.