Trop tard pour changer de pseudo

Publié le 06 décembre 2007 par Fyfe
Alors le nouveau jeu sur les blogs qui consiste à écrire des trucs à partir des lettres de son pseudo, c'est un peu la double catastrophe (merci Pirskila).
D'abord parce mon pseudo, ben je vous fais pas un dessin, mais il m'inspire autant que.... ben que cette phrase que j'arrive pas à finir, tiens.
Mais le pire, c'est que la seule évocation de ce jeu me fait irrémédiablement penser à ce magnifique tube que je vais de ce pas vous mettre dans la tête pour la soirée / nuit / journée (rayez la mention inutile)(ou pas) : "B.E. 2 N. Y. B, mon nom à moi c'est Benny B. oui tu l'as deviné".
Et si vous avez la chance de ne pas connaître ce chef d'oeuvre musical, je vous en prie, écoutez moi ça :
Bon, maintenant que vous me haissez, passons à l'exercice :
F comme Frigorifiée. On ne vas pas se mentir, on nous annonce le climat de Barcelone à Paris pour 2020, et j'ai beau savoir que ce n'est pas très très bon signe pour la planète, on est au moins trois à se réjouir un peu honteusement : moi, mes pieds froids, et les pieds du Chéri, qui a parfois du mal à assumer son job de radiateur.
Y comme Yoyo. Le mouvement de mes états d'âmes. Un peu excessive, la fille. Très très fâchée/ triste/ méchante / pessimiste, ou alors très très contente/ heureuse /gentille/ optimiste. Et ça change aussi vite que le mouvement du yoyo. La position du milieu, je ne connais pas trop. Vous repasserez, donc, pour la zenitude boudhique...
F comme Fatiguante. Oui parce que le yoyo, faut se le farcir au quotidien. Surtout les très très proches (je l'ai déjà dit que mon Chéri méritait une médaille ?), parce que devant les autres, j'arrive assez super bien à faire la fille au dessus de tous ces problèmes terrestres.
E comme Etonnée. Constamment étonnée je suis. Ou couillone, ça dépend des points de vue. "Ah bon, il est rentré à la nage depuis l'Irlande ?", "Ah bon, c'était une blague ?". J'assume ma niaisitude, parfois, il me faut du temps pour analyser les mots que j'entends, et entre temps, ma bouche a sorti une connerie. Et puis la naïveté, c'est frais, c'est la marque de mon éternelle jeunesse ("Ah bon, les journalistes ne seraient pas parfaitement honnêtes et impartiaux ?"; "Ah bon, les élus ne travailleraient pas dans l'intérêt général ?"). Notez que ma cruchitude a ses limites, et que chaque fois qu'on me fait sortir du pays des Bisounours, ça fait directement redescendre le yoyo (fâchée / déprimée / etc, etc).
Et paf, la boucle est bouclée.
Et j'ai froid.
Que tous ceux qui ont des pseudos ingérables se dénoncent et s'auto-taggent, merci.