Un jour de mai, alors que la chaleur empêche Fernand de travailler sur sa nouvelle création, il sort prendre le peu d’air que la chaleur écrasante daigne lui laisser. Il sillonne les rues de Paris en écoutant son nouveau MP3 en forme de radio. Il est gros, il est moche, mais il est différend. Donc Fernand l’aime bien. Ce qu’il aime bien aussi avec ce MP3, c’est son côté fou-fou. De temps en temps, il se met à courir, entraîné par lui. Il trouve ça cool. C’est un peu sa private joke. Les gens sont toujours hallucinés de voir un mec courir accroché à son MP3 qu’il porte à bouts de bras. Ca marche en plus. Tout le monde croit que c’est le lecteur qui le tire. Fernand adore prendre les gens pour des cons, lui qui est toujours passé pour un marginal. C’est sa façon de leur rendre la monnaie de leur pièce. Mais ce qu’il préfère, c’est quand Georges et Sarah font ça avec lui pour simuler une course jusqu’à un point prévu au dernier moment dans Paris.
Le french flair est encore une fois à l’honneur avec notre ami General Elektriks, qui nous livre son deuxième opus depuis les States, où il a bougé pour raisons fiscales. Ca me donne bien envie d’aller me siroter un petit cocktail devant roland garros ce petit son!
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