Bonsoir les gens! Il me reste 3 jours de cours avant les vacances de révisions et 3 semaines d’examens. Oui, ça ne se voit pas, mais je suis déjà à fond dans les révisions, d’ailleurs j’ai enfin fini un résumé de maths que je passe demain à une amie, le truc, il fait 17 pages… Rien que par la taille, j’étais démotivée. Bref.
Pour parfaire mon week-end, j’ai vu D. hier soir, histoire de me changer les idées. Et vous savez quoi? C’était bien sympa, franchement, c’est un de mes seuls ex qui veuille encore me parler et malgré ses défauts, je l’adore. Oui, encore.
On a discuté de tout pendant cette soirée, sur une terrasse surplombant la vieille ville. Pour ceux qui connaissent Fribourg, vous saurez que c’est le Belvédère. Pour ceux qui projettent d’y aller, faites-y un tour, ça vaut la peine.
Bon et on est arrivé à l’épisode où j’ai pété mon câble, le lendemain de l’épisode de ma VDM. Je lui avais écrit un SMS lui disant de sortir définitivement de ma vie et qu’il m’emmerdait — ce qui est vrai, ce qui est faux, je suis mitigée.
Enfin, je vais arriver au point de cet article, récit mi-fictif, deux versions de la même histoire…
Ma version:
Je suis dans le bus et me rends au nord de la ville. Je projette de passer une de mes soirées les plus mythiques. J’écoute de la trance, Armin van Buuren sur mon iPod qui est celui que la Fnac m’a gracieusement prêté pour le temps de la réparation de mon MP3. Bien sur que je préfère mon MP3, bien sur que 60GB c’est cool, mais j’aime pas trop cet iPod, il n’y a rien à faire. Mes pensées vont et viennent et s’arrêtent sur D. à un moment. Je me dis que c’est sur, j’ai assez souffert comme ça avec lui. J’hésite puis opte un arrêt avant le mien de lui écrire:
Il me semble qu’on est arrivé à un point où ça ne sert plus à rien d’attendre. J’ai pourtant essayé de te joindre ces deux derniers jours. Laisse tomber et continue ta vie, je continuerai la mienne.
Auf Nimmerwiedersehen (NDLR: A jamais en Allemand)
J’arrive à l’arrêt et mes pensées se tournent sur mon futur, sur moi, devant la fatalité. Je sors du bus, mon sac est déjà plus lourd sur mes épaules. Je marche d’un pas rapide remontant la rue. J’ai peur, mais je continue et je l’oublie…
La version à D.:
J’ai passé l’après-midi avec une amie que je n’avais plus vu depuis longtemps. A un moment, vers 18h elle me dit qu’elle va rentrer. Nous nous levons, payons la note au préalable et nous dirigeons vers la gare. C’est juste une autre amie, juste une fille, comme ça. Rien de plus. Je l’aime bien, elle est mignonne, mais bon, je la regrette… J’aurais déjà dû la rappeler, qu’est ce que je m’en suis voulu d’avoir dormi quand elle est passée. Et moi, je repousse cet appel à plus tard.
Nous arrivons rapidement à la gare, c’est une question de minutes avant que son train arrive. Le premier qui va vers Fribourg entre en gare. Elle, moi, côte à côte. Je la regarde, regarde le train qui repart. L’instant d’après, mon portable fait entendre sa sonnerie. Je le sors, un de ses messages. Je le lis.
Il me semble qu’on est arrivé à un point où ça ne sert plus à rien d’attendre. J’ai pourtant essayé de te joindre ces deux derniers jours. Laisse tomber et continue ta vie, je continuerai la mienne.
Auf Nimmerwiedersehen
Mais que penser de ça? Je reste ébahi devant mon portable. Tout tourne dans ma tête. Etait-elle dans ce train? Nous a-t-elle vu? C’est impossible. Non. Je rêve. Mais le message? Bon sang, que faire?
Mon amie me tire hors de mon abassourdissement, me fais des gestes vigoureux entre ma tête et mon portable. Je lève lentement les yeux vers elle, pas sur de ce qu’il m’arrive. Elle? Mais que s’est-il passé? Je ne comprends pas…
Cette amie me demande si ça va, je secoue la tête comme si cet ouragan allait se dissiper et lui répond que oui. En fait non, mais qu’en a-t-elle à faire? Son train entre en gare, je lui fais la bise et la voilà déjà dans le train. Je me rends compte que je tiens encore mon portable dans les mains, l’écran bloqué sur son message. Je ne comprends pas. C’est impossible qu’elle ait été dans ce train, qu’aurait-elle fait? Et puis, pourquoi ne se serait-elle pas manifestée plus tôt pour me dire qu’elle ressentait encore quelque chose pour moi? C’est vrai, indirectement elle l’a fait…
Je m’éloigne et repars en direction de ma maison. Incertain, ça je le suis, je flippe même complètement. Mais qu’est ce qu’il lui a pris de m’écrire ça?
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P.S. Je risques fort bien d’être absente dans les semaines qui suivent, n’oubliez pas de me suivre, SVP.
P.S.2 Bon et à part ça? D. et moi? Toujours d’actualité? Affaire à suivre…