Un instant nirvanesque

Publié le 25 mai 2010 par Anaïs Valente

Nous sommes allées, il y a bien longtemps déjà, avec Mostèk et Moustique (c'était du temps où Moustique n'avait pas subi l'attaque de Baygon, c'est dire si c'est ancien, mais y'a comme ça des souvenirs qui marquent) acheter une balance (pas pour moi, ah que non, j'ai déjà la mienne, que j'ai mise en chômage technique - plus de piles - afin de m'éviter des crises cardiaques ou des poussées d'agressivité dès le matin).

Ceci dit, il existe sur le marché actuellement des balances extraordinaires, qui "calculent l'IMC de toute la famille".  C'est extraordinaire non ?  Je vais la renseigner à qui vous savez... ça pourra lui être utile.  Comment ça, vous ne savez pas qui ?  Ben "celui qui calculait mon IMC sur rendez-vous", ben oui ben oui, souvenez-vous, ce n'est pourtant pas si vieux comme épisode transcendant de ma vie, voyons voyons, et puis ça marque, un rendez-vousien qui calcule l'IMC de ses ... victimes.  Durant un temps d'ailleurs, il a géré la partie statistique de mon blog : d'après lui (et ses tableaux Excel), je devais atteindre la 30e place du top 30 mondial international interplanétaire intergalactique Skynet à telle date, vu mon taux de progression qui était de XXX pourcent (j'ai oublié les chiffres exacts).  Et il avait vu juste...  Meuh non c'est pas un obsédé des chiffres, voyons, qu'allez-vous imaginer.

Quoi qu'il en soit, là n'est pas l'objet de mon billet...

J'ai eu l'opportunité, pendant que Moustique choisissait son futur engin de torture matinale, de tester un siège massant. 

Nirvanesque.

D'une part, le siège est totalement vibrant, d'autre part, deux grosses boules se déplacent, soit de façon circulaire, soit de haut en bas, pour procurer un massage shiatsu.

J'ignore si c'est vraiment shiatsu, mais en tout cas c'était extra de chez extra.  ça coûte une petite fortune, mais je me demande si ça ne vaut pas l'investissement...

Imaginez.

Après une journée de dur labeur à la mine (hoooo, façon de parler quoi, je sais que les mines sont fermées en Gelbique hein, mais pour certains, j'en suis convaincue, le boulot, c'est la mine, passque moi j'ai bossé dans une cave durant dix ans hein, moi je sais ce que c'est de bosser dans le noir, au milieu des araignées et des rats, naaaaan, je ne parle pas de mes collègues, m'enfin, et naaaaaan, je n'exagère pas, voyons), donc, après une journée de dur labeur, vous rentrez chez vous, exténuée(au féminin, car je m'adresse aux femmes, les hommes ayant déserté le billet à la lecture du mot « balance »), les doigts pleins de cloches, de crevasses ou autres trucs du genre, le dos en compote de poire (en bonne poire que vous êtes au bureau, of course), les pieds en compote d'abricot (sans métaphore, sur ce coup-là), le cerveau déneuroné et les cernes en berne (ça ne veut rien dire, mais ça rime).

Et là, vous attend, non votre mari chéri, pieds sous la table, hurlant « keskon maaaaange ? », mais votre siège de massage shiatsu.

Vous vous asseyez, un petit clic, et paf, un orgasme grâce aux deux boules (je parle du siège hein, pfffff, bande d'obsédés).  Un massage, rien que pour vous, totalement pour vous.

Si ça, c'est pas du bonheur, moi je vous le demande, il est où le bonheur alors ?

Plus j'écris et plus j'en ai une énoooorme envie.

Fort heureusement, j'ai plus de place chez moi, ouf, sauvée ...  ou condamnée à m'en passer...

Et une illu de Marguerite (bon, c'est un massage couché et non assis, mais ça vous donne une idée quoi)