Et hop! Après quelques jours au pays des concours et de la musique, on retourne au Turcland pour les deux derniers jours du séjour...
Jeudiiiii!
Aujourd'hui, pas de réveil par le téléphone, pas de départ de bus à heure fixe... manque de bol, j'ai les crocs... il fait trop soleil dehors... je me lève en douce, je prends ma douche, je m'habille et hop: prête à attaquer le buffet :D Du coup, l'homme se traine avec moi jusqu'au resto...
Après ça, on file boire un expresso chez Starbucks et acheter un plan de la ville: l'occasion de s'apercevoir que malgré tous les tours et détours qu'on a faits en bus la veille, j'avais repéré la bonne direction pour le centre-ville (l'appel de la boutique, c'est mon 6ème sens... ou mes petits cailloux à moi...)... ChériChéri en a été tout déboussolé (c'est le cas de le dire :D)... On décide de tout faire à pieds, en passant au maximum par le bord de mer... L'homme essaiera quand même de me convaincre de prendre le tramway, mais j'en ai trop ras les couettes du bus, je veux marcher...
A 12h15, on est à la terrasse d'un "café" (c'est plutôt un squat en semi-dur...) dans la vieille ville et on boit un giga jus d'oranges en grignotant des caouettes enrobées de trucs plus ou moins chelou... Mon alliance est complètement incrustée dans ma viande... pur bonheur...
En chemin, Phil a trouvé un stade de foot (son 6ème sens à lui), il a pêcho le garde à l'entrée pour se faire expliquer ce qui se passait dans le stade (une répète pour la fête qui célèbre les collégiens et les lycéens...) et c'est parti sur le foot... Bon, y'a pas, pour causer aux locaux, le foot, c'est vraiment le sujet n°1: et crois-moi, ça me coûte un bras de l'admettre. Partout où on est passés, comme il avait soit une casquette du Barça, soit une casquette du Galatasaray (il a ensuite acheté celle d'Antalyaspor), il s'est fait aborder par des mecs ou a pu lui-même, plus facilement, approcher des gens... Bizarre, mais c'est comme ça...
On a marché, en tout, dans la journée, une quinzaine de kilomètres; on a aussi acheté des tish, bu du çay à quelques mètres de la porte d'Hadrien en écoutant de la salsa, découvert un gigantesque marché (couvert, justement) bien planqué derrière des boutiques (et là, au milieu des fringues de marques "pas copies!", j'ai vu des sapes C.A -que je ne peux pas écrire son nom ici, sinon, je vomis: les spécialistes de la mode de merde reconnaitront)...
A 17h, on était de retour, because l'homme avait pris rendez-vous chez le barbier de l'hôtel... On jetera un oeil sur la piscine et surtout la "plage" de l'hôtel (qui se trouve en fait dans les rochers: ouaip, faut descendre à l'eau par une échelle...)
Juste, après le rasage, l'homme, il revient dans la chambre et il me dit (c'est important pour la suite...): "j'ai vu Kumar, alors, écoute, et pour une fois, tu fermes ta gueule: demain, il nous récupère à 11h30 et il nous emmène manger dans un resto près de l'aéroport. T'inquiète, je lui ai dit que t'étais végétarienne, y'a pas de soucis, il s'occupera de te commander un plat végé". J'ai dit "OK", mais j'aime pas trop qu'on me dise de "fermer ma gueule", comme ça, avant même que je l'aie OUVERTE.
Le soir, c'est dernière virée chez Carrouf et avant-dernière chez Starbucks.
(regarde plus près...)
(à droite, l'ascenseur pour la plage...)
Vendrediiiii!!!
8h50: on est debout, on a déjeûné, les sacs ne sont pas prêts, on s'en fout, on est au Starbucks pour notre dernier expresso.
En rentrant à l'hôtel, sa majesté le mari décide que c'est le moment de prendre un bain... pendant que je checke et re-checke le sac...
Je m'autorise une pause dans mes pensées bagagières pour souhaiter une poisse phénoménale à la pute borgne qui nous a tapé le cadal pour ma mère: rien de mortel, juste beaucoup de démangeaisons...
Ca fait un peu de peine, quand même, de se dire que dans quelques heures, on aura perdu 20°C...
11h15: devant l'entrée, au garde-à-vous, un peu de vent: fait moins chaud que dedans...
On prend le bus, Kumar nous explique que l'on va dans un resto construit au milieu d'un parc, blablabla... On arrive, on s'installe et le Kumar part de son côté. Moi, innocente, je dis à ChériChéri qu'il devrait peut-être lui rappeler que je ne mange pas de viande...
- Méééé c'est booon! Il a dit qu'il s'en occupait...
- il a dit ça hier soir...
- mééééé c'est boooon...
- je te préviens, si on me colle des brochettes dans mon assiette, je te les plante dans le cul!
Arrivent les mezzés... cool... puis un chausson... Je secoue le mari, qui demande au serveur s'il y a de la viande dedans: affirmatif. Mmmhhh ça commence bien... Donc, je regarde les autres bouffer... les serveurs reviennent et desservent... d'autres serveurs arrivent avec des brochettes de bidoche et vlan, on me colle une assiette que j'expédie sans ménagement devant mon mari sur le mode "t'as du bol, c'est ta tronche que j'aurais dû viser"... Et ben du coup, j'ai fait une scène à la Cléopâtre, et j'ai laissé le mari se démerder avec le serveur, tout en tirant la tronche... j'ai mis une ambiance de merde, et j'ai trop kiffé ça... "Tu m'as dit de fermer ma gueule, hier, j'ai fermé ma gueule, ben maintenant, toi tu l'ouvres et tu te débrouilles, je veux rien savoir!". J'ai eu droit à une espèce de pizza au fromage... mouais... je fais mieux à la casa... ça valait pas les 16€ du repas, stuveux mon avis... Le dessert était dégueulasse (les cheveux d'anges, c'est vraiment de la merde, surtout à côté de tous les desserts de folie qu'on a mangés pendant une semaine)... on se serait cru dans un de ces restos "nouvelle cuisine" où tu bouffe de la merde à un prix tellement exhorbitant que t'es obligé de dire que c'était magnifique si tu ne veux pas passer pour un con. Si je veux manger de la mierda, je vais dans un fast-food...
A 14h40, on a passé les barrages et les diverses séances de rayons X toussa toussa. Je n'ai pas sonné, mais ce coup-ci, j'ai réussi à me retenir de gueuler "yessss!", je sais pas... les guns des militaires, ptêt...
Et après, on est rentrééééééés à la casaaaa et il faisait 15°C dans la maison... et c'était trop injuste...
Tiens, je vais me rebouffer un loukoum, pour la peine...