Magazine Journal intime

Ma Toilette Poétique

Publié le 25 mai 2010 par Hunterjones
Ma Toilette Poétique
Je lis partout.
Et tout le temps.
C'est une vraie maladie.
Vous me croiriez si je vous disais que j'ai deux livres dans la voiture pour les bouchons du traffic? Vous devriez. Il s'agit de Douze Contes Vagabonds de Gabriel Garcia Marquez et des Trésors de la Mer Rouge de Romain Gary.
Dans l'une de mes toilettes on a des B.D. dans l'autre les très appropriés "Lire au Cabinet" d'Henry Miller et un livre de John Updike dont le titre et l,endroit où je le garde réflètent exécrablement bien ma conception de la chose "Publicités".
Ma Toilette Poétique
Depuis peu, Les Poésies Complètes d'Émile Nelligan.
Comme cette toilette est à l'étage le plus fréquenté, c'est aussi la toilette la plus fréquentée.
Et contrairement à ce que raconte Miller, quiconque y va d'un effort autre qu'anal en ces lieux peut y trouver un vent d'inspiration, odorant certes, mais des échos de génie quand même.
Aubade Brune
L'aube éclabousse l'anus d'eau,
pour cause de dépôt boudiné brun,
Et l'on entend meugler frémissant
Un insomniaque pas dégrisé.
Ma Toilette Poétique
Voici l'heure du fumier.
odeur putréfactoire de dépotoir,
Les gars pour la prochaine visite
une allumette est de mise.
Au bout de tout ses "han" un "Wach!"
et un coup de canon creux comme habitude.
Procumbit bos. Tel un éléphant
Croule en une solitude.
Le sous-marin brun gicle. Il surfe sur les eaux.
Au teint brun/vert hideux.
Et Phallus chante aux beuglements mornes
De la belle qui hurle à l'étage son désarroi.

Venez me dire que c'est pas inspiré ça!
Le Soir Sème la Merde
Le soir sème la merde et les hanchois Mexicains,
Amerissent au fond du bol.

Hein? joli non? Full Émile Selligan.
Attendez je suis en feu:
Ma Toilette Poétique
Quelqu'un Pleure Dans Le Silence
Quelqu'un pleure dans Le silence
Morne des nuits d'avril;
Quelqu'un pleure la somnolence
de celui qui fût assis,
sur le trône de l'effort,
et qui tombé, a tout sali.

Allez, allez vous me trouver pet... poète n'est-ce pas?
C'est la faute à Nelligan.
Gardez vos fleurs et vos sent-bons.
Je ne suis pet...POÈTE! qu'à temps partiel.
Donnez mon Pulitzer à un autre, sincèrement.

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