L'autre lunaire, c'est Lunaria rediviva, la lunaire vivace. Celle-là, je l'ai plantée. Elle n'est sans doute pas spontanée dans la région. Elle aime les pays plus nordiques et plutôt la montagne chez nous. Elle est plus sensible à la sécheresse. Elle est belle parce que je l'arrose mais ne se multiplie pas, sans doute parce que je ne vois pas les très petites plantes et elles meurent de soif.
Elle ressemble beaucoup à Lunaria annua avec des tiges et des feuilles plus fermes. Les feuilles sont plus finement dentées. Sur cette photo les deux plantes sont ensemble sur leur tapis d'aspérule odorante. La feuille de droite est celle de rediviva, à sa gauche c'est celle de annua.
Les fleurs sont d'un rose violacé beaucoup plus pâle, elles sont presque blanches quand elles sont totalement épanouies.
Les siliques sont plus allongées que celles de annua mais aussi belles :
Lorsque le terrain est plus favorable, plus lourd et plus humide, elle peut former de magnifiques tapis comme sur ces photos au Clos du Coudray en Normandie.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 14 septembre à 15:54
Je viens de lire ton article sur la lunaria rediviva et il me semble que je me suis trompée en dénommant la mienne ainsi elle ressemble à lunaria annua. Comme l'année dernière j'avais pris cette lunaire pour une agastache que j'avais plantée à cet endroit et qu'elle a passé tout l'hiver sans problème je pensais que c'était une vivace, mais je vois que les siliques de la rediviva sont plus allongées.Mais les feuilles ressemblent à celles de droite sur ta photo Peux-tu me renseigner en regardant la publication de la fleur en juin D'avance merci Bises