Magazine Journal intime

New Look à Lyon, Grosse Déception…

Publié le 25 mai 2010 par Unefillealyon

Toute guillerette j’étais en apprenant qu’une boutique « New Look » allait -enfin- voir le jour à Lyon.
Ça fait 10 ans que l’enseigne british est installée à Lille (bon, d’accord, avec un passage à vide de 4 ou 5 ans…), quelques années au forum des halles à Paris, et « New Look » étant synonyme de « État de chauffe exceptionnelle de la Mastercard » lors de mes pérégrinations dans le nord ou à Paname… j’étais assez impatiente de découvrir la boutique lyonnaise. Et ben on peut dire que la déception fût à la hauteur de l’attente !
La nouvelle succursale lyonnaise est beaucoup moins spacieuse et funky que ses consoeurs : déco ambiance supermarché, musique atroce balancée à fond les gigawatt, odeur écœurante de plastique et de produits chimiques qui en dit long sur la provenance et la qualités des sapes proposées…
Les articles doivent être les plus moches et les moins bien finis de la collection actuelle. Les chaussures sont toutes en pvc, brutes, sans aucune finition… Les seules baskets imprimées Liberty qui attirent mon regard (de loin) sont toutes dégueulassées de colle de semelle (de près). Incroyable, je suis ressortie les mains vides ! Pire, je n’ai même rien essayé, ni même rien repéré… Quand on sait que l’enseigne est pourtant mon fournisseur officiel de tee-shirt imprimés (groupes de rock, personnages de dessin-animés, visuels rigolos ou graphisme tendance…) depuis une bonne décennie et que j’avais grand besoin de renouveler mon stock…
Bref : en plus de me décevoir, cette boutique amplifie un peu plus le malaise que je ressens déjà fréquemment quand je fais les boutiques. Fringues jetables, matières synthétiques, imprimés floqués, coutures de traviole, fils qui pendouillent, boutons cousus sur deux trous… vendus à des 14 euros le tee-shirt, 40 euros la robe, 45 euros le jeans. Musique qui hurle, cabines d’essayage dégueulasses, ambiance néons…
Je ne vais pas refaire le monde, ni critiquer la société de consommation à laquelle je participe gaiement. Mais quand je vois la qualité de plus en plus merdique de ce qu’on nous propose à des prix qui augmentent eux aussi un peu plus chaque année… Tous ces gens qui repartent les bras chargés de paquets… Toutes ces fringues que je vire chaque année de mon placard parce qu’elles ont « mal vieilli »… J’ai comme une impression de gâchis immense, de déchets par tonnes, une impression d’écœurement à force de bouffer trop de cochonneries.
Alors bon, je ne suis pas une shoppeuse compulsive, et je ne compte pas me mettre aux fringues en chanvre et en lin bio. Je me dis juste qu’au final, mon pote qui s’achète juste 3 chemises par an - mais chez Kenzo - a bien raison. Faudrait juste que j’arrive à modifier ma façon d’acheter, arriver à passer le seuil du + 100 euros la pièce mais n’avoir que de belles choses de qualité… (à suivre).


Retour à La Une de Logo Paperblog