Tranche de vie

Publié le 25 mai 2010 par Bestofd

J'ai coutume de dire que ce sont les livres qui me choisissent : Je ne compte pas le nombre de romans que l'on m'a conseillé et que je n'ai toujours pas lu pour cause de rencontre impromptue avec un autre. Cest ce qui s'est produit avec celui-ci.
Lorsque je vais dans les pays Anglosaxons, je fais toujours une escale dans une librairie pour y rechercher un livre de car." class="verupdated" title="">photos , car ils y sont nettement moins chers qu'en France.
Me voilà donc flânant dans les rayons d' Eason (équivalent de la Fnac) à Dublin, la biographie illustrée de Mohamed Ali à la main lorsque je tombe sur ce livre au titre pour le moins original et à la couverture vraiment ravissante. Je lis le résumé e, d, t, a par ex.: il parle, elle comprend, il dit, qui va." class="verupdated" title="">qui ne me dit pas grand-chose (ajoutez un trait-d'union)." class="modupdated" title="">grand-chose sur le contenu sauf qu'il s'agit d'un best-seller validé par la critique américaine. La dernière fois que j'ai lu en VO c'était pour mon cours d'Anglais renforcé en Terminal, donc autant dire une éternité !Je sais que je vais morfler, mais jai envie d'essayer, ou plutôt j'ai envie de lire ce livre...
 Dès les premières pages, le ton est donné : Cupcake Brown (son véritable nom) raconte  les première années de son enfance passée dans un quartier modeste d'une banlieue américaine, en compagnie de sa mère. Son père qui habite à quelques -ent), par ex.: les gens disent. A vous de vérifier!" class="verupdated" title="">mètres, s'occupe quant à lui son petit frère. Les deux parents "s'échangent" périodiquement les enfants et cette organisation semble convenir à tout le monde, surtout aux deux enfants qui se détestent littéralement. Une situation originale et aussi drôle que le récit de la naissance de Cupcake qui nous explique avec un humour débordant que sa mère enceinte étant tellement accro à ces de petites choses." class="verupdated" title="">petites pâtisseries que lorsque l'infirmière lui a présenté sa fill, elle décide de l'appeler Cupcake ( c'est l'histoire que Cupcake décide de retenir parce qu'en réalité sa mère souhaitait juste une de les personnes (ou bien que le premier mot doit être au singulier)." class="verupdated" title="">ces pâtisseries et l'infirmière a mal compris sa demande !). On apprend plus tard que son premier prénom est Lavette, mais lorsque sa mère meurt brutalement alors qu'elle n'a que 11 ans, pour lui rendre hommage elle imposera définitivement Cupcake. Ce décès provoquera la lente descente -nt), par ex.: les gens disent, elles prennent." class="ver" title="">aux enfers qui est décrite dans ce livre. Placée dans différentes familles d'accueil elle subit des violences aussi bien physiques  que morales, entrecoupées de fugues durant lesquelles elle est précipitée dans la prostitution, la drogue et l'alcool. A 15 ans grâce aux manoeuvres de son oncle et de son père adoptif Cupcake échappe au système administratif américain (qui a échoué à la proteger) et se réfugie chez une de ses tantes où elle fréquente une bande de jeunes qui l'intègre dans leur gang.
Gravement blessée lors d'une fusillade elle se promet de sortir de cet engrenage et se fait émanciper. Elle essaye tant bien que mal de reprendre le contrôle du semblant de vie qui est  alors la sienne pour vivre comme les gens normaux
" class="verupdated" title=""> :
Trouver un boulot, un appartement, un petit ami et vivre. Elle y parvient mais." class="verupdated" title="">presque, mais la drogue, celle qu'elle considère comme sa seule amie depuis toujours,  celle qui lui a permis d'endurer les sévices, le viol et les multiples abus -i, par ex.: subi." class="verupdated" title="">détruit tout.  Elle résiste et parvient même à occuper quelques emplois qui lui procurent un petit salaire lui permettant de payer successivement plusieurs logements desquels elle finit toujours par être expulsée. Jusqu'à ce matin où elle se réveille dans une décharge après trois jours, presque nue avec pour seule souvenir les coups d'un dealer qu'elle a essayé de voler. Cupcake décide alors que si elle veut vivre, elle doit se soigner . Avec l'aide de son employeur elle entame avec succès une longue et douloureuse cure de désintoxication à l'issue de laquelle une de les personnes (ou bien que le premier mot doit être au singulier)." class="verupdated" title="">ses amies lui il est important que tu viennes ce soir. Dans certains cas, le futur est aussi possible." class="ver" title="">suggère qu'elle doit reprendre sa vie où elle s'est arrêtée, réaliser les personnes (ou bien que le premier mot doit être au singulier)." class="verupdated" title="">les rêves qu'elle avait alors. Il lui faudra de longues années de cours du soir pour y arriver et devenir la femme exceptionnelle qu'elle est aujourd'hui. 
A Piece Of Cake raconte le destin extraordinaire de Cupcake et n'est pas précédé d'une virgule." class="verupdated" title="">Brown et révèle un talent d'écrivain indéniable. Un véritable chef d'oeuvre, où l'auteur se raconte sans complaisance, avec parfois les mots de l'enfant de des livres intéressants." class="verupdated" title="">11 ans qu'elle est alors, ou de la quasi illettrée qu'elle est à 20 ans, mais avec la justesse de l'avocate qu'elle est aujourd'hui. Bien plus qu'un récit dramatique de plus, c'est le procès du système de protection de l'enfance  qui se révèle aussi destructeur que peut l'être la fatalité. C'est en cela que ce témoignage est intéressant et différent
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Cupcake n'est pas une "Precious" de plus dont les conditions de la naissance condamnaient d'emblée l'existence. C'est auprès des jeunes dans les prisons, puis dans les journaux que Cupcake a commencé à raconter l'histoire dont elle avait honte jusque là, inventant une enfance de série télé américaine à ceux qui l'interrogeaient sur son passé.Convaincue par beaucoup que cette histoire pourrait redonner un peu d'espoir et de courage à ceux qui ne sont pour le système qu'un matricule, elle décide de l'écrire.
 * Cupcake website*