Magazine Journal intime

l'australien

Publié le 26 mai 2010 par Didier T.
l'australienLes yeux d'Eli, Morse (Let the Right One in), Tomas Alfredson

Voilà 5 ans, j’aurais certainement rappelé cet australien 15 000 fois, je lui aurai envoyé 15 000 mails, fait passer 15 000 messages par connaissances interposées comme une fille hystérique.

Mais voilà 5 ans j’usais mon énergie et ma jeunesse à des fins chimériques.

J’ai donc pris acte des bafouillages de l’australien samedi soir.

Et, si j’ai un peu pleuré, ni dimanche, ni lundi, je n’ai composé son numéro de téléphone, je n’ai envoyé aucun mail, je me suis à peine plaint de lui auprès de mes amis.

Et de toute façon, les seules amorces de réponse à l’évocation de son nom, furent…un australien, oui, c’est un peu comme un anglais, ce qui n’avait pas l’air de sonner comme un compliment.

L’australien a écrit son mail hier matin en me rappelant en premier lieu que je n’ai pas appelé samedi soir.

Ah non ?

Non.

Enfin, dit-il, hein, heureusement que je n’ai pas appelé samedi soir car il était au bar 2121 (que je connais évidemment comme ma poche) à boire des ‘shooters’ et son ami (pas lui bien sûr) a fini « sick as a dog » et il a fallu « carry him home and it wasn’t pretty ».

A « rather disasterous ending to the evening ».

Really ?

Et, donc, hier soir j’étais invitée à me joindre à lui au KEE Club (que je connais évidemment aussi comme ma poche) à 9 heures du soir.

Pourquoi ?

Pour boire des « shooters » ?

Merci bien. Hier soir j’ai dîné tranquillement avec un ami en buvant du thé et je suis allée au cinéma voir « Let the right one in » du réalisateur suédois Tomas Alfredson.

Conte somptueux où la neige est tachée de sang.

Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu

Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossier Paperblog

Magazine