Quand j'ai découvert Toi + moi de Grégoire, j'ai adoré. Et quand j'ai découvert que c'était des internautes qui avaient financé et produit Grégoire, j'ai encore plus adoré. J'aime ce genre de chose, pouvoir prendre part à un projet, s'y impliquer, pas uniquement financièrement, mais également avec ses tripes, avec l'envie qu'il aboutisse, que le succès soit au rendez-vous, avec le sentiment d'avoir un petit, un tout tout petit bout de responsabilité dans cette belle histoire.
J'avais d'ailleurs, un peu auparavant, pris part au financement d'un court métrage belge, dans lequel j'avais même été figurante (donc invisible, mais soit), j'en avais parlé sur ce blog à l'époque, ça fait déjà un bail mais c'était une chouette expérience. J'ai ensuite reçu le DVD du court métrage. Super souvenir que cette expérience, même si le job de figurant, c'est ingrat, long et fatigant.
Donc le projet Grégoire, j'aurais adoré pouvoir y participer. Mais comme Anaïs a toujours cinq guerres de retard, elle a tout découvert une fois que les dés étaient jetés et le succès assuré. Trop taaaaard. Je vois d'ici vos regards en forme de dollars. Clair que les internautes ont eu un bon retour sur investissement, mais est-ce là le plus important ? Bien sûr, c'est cool d'investir sur un artiste et en retirer un bénéfice, hein. Mais je pense que l'essentiel, c'est de voir son « poulain » gravir les marches, vendre son « bébé », le savoir heureux, être heureux pour lui et avoir au fond du cœur l'extraordinaire sensation d'avoir une micro part de responsabilité dans toute l'histoire.
Alors, quand j'ai reçu un communiqué de presse m'annonçant la naissance de la version « livre » de My Major Company, boîte qui a lancé Grégoire, j'ai cliqué comme une damnée sur le lien pour découvrir les tenants et aboutissants de la chose aussi vite que mon index le permettait.
Le principe est identique. Tout auteur peut proposer son œuvre. Les internautes lisent les extraits, donnent leur avis, aiment, discutent... Puis My Major Company et la maison d'éditions XO lisent les extraits et posent un choix. Tout le monde ne passera pas l'épreuve de la lecture par les professionnels, of course, ce serait trop facile. Une fois sélectionné, l'auteur peut alors engranger des fonds, via les souscriptions d'internautes. 20.000 eur rassemblés et c'est le contrat d'édition assuré. Un vrai contrat. Pas du compte d'auteur hein. Que nenni.
Joli rêve non ? Joli conte de fées.
Et pour quatre auteurs sélectionnés avant l'ouverture du site au public, le rêve a réellement commencé ce jour.
Je les ai découverts ce jour moi aussi.
En particulier Elena Klein et son roman : Cendrillon à Hollywood. Une comédie romantique. Une petite Cendrillon frenchie qui plaque tout pour traverser la grande flaque et réaliser son rêve à Hollywood.
Sur le site, des extraits prometteurs. Le genre d'histoire que j'aime. Le genre d'histoire que j'ai envie de soutenir. Le genre d'histoire que j'ai soutenue, en achetant illico des parts. Me voilà propulsée éditrice en herbe, ma bonne dame. Oui, passque pour la musique, on est producteur, pour les livres, éditeur. En d'autres termes, on « aboule le fric », mais c'est pour voir un livre naître, et ça, c'est que du bonheur.
J'avais loupé Grégoire, je n'ai pas loupé Elena.
D'autant que quand j'ai découvert le nom de son héroïne, je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas m'investir dans la chose. Son héroïne, elle s'appelle Valente. Siiiiiiii, je vous le jure, c'est son nom de famille. Dingue hein. Dingue. J'en reviens toujours pas. Et son prénom, c'est pas Anaïs, mais c'est pas loin, c'est Inès. Rigolo non ? Inès Valente soutenue par Anaïs Valente. J'adore j'adhère.
Franchement, c'est une super aventure. Elena Klein passe régulièrement faire un petit coucou à ses lecteurs et/ou ses éditeurs (alias moi et les plus de 200 autres actuellement), les discussions vont bon train, on se prend des délires sur le film qui sera inévitablement tiré de notre futur best seller. Bon, c'est le futur best seller d'Elena, mais à force d'en parler, d'en rêver, d'y croire, de surveiller la jauge... c'est un peu le nôtre aussi.
Dans la foulée, j'ai créé ma page auteure aussi, tant qu'à faire, ce qui m'a valu un paquet d'embrouillaminis. Passqu'un auteur ne peut être éditeur. Mais le site avait semble-t-il un gros bug, et moi j'ai pu. Comme ça. J'ai donc payé. Reçu un accusé de réception. Mais je voyais mes parts nulle part (c'est le cas de le dire). Et quand je cliquais sur mon compte, rien, nada, niente. Angoisse angoisse. Alors je me suis créé un second compte, éditeur cette fois. Pas le choix. Et j'ai dû racheter des parts. J'ai donc investi le double de ce que j'avais prévu, pour les beaux yeux d'Elena Klein et d'Inès Valente. Mais bon, avec un nom de famille pareil, Inès Valente, elle le valait bien.
Reste à croiser doigts et orteils pour que les 20.000 eur soient vite atteints, mais je pense que c'est dans la poche, foi d'Anaïs.
Quelle aventure ! Quel conte de fées ! Un conte de bonnes fées, finalement, chaque éditeur étant somme toute la bonne fée de son auteur chouchou.
Si l'aventure vous tente, y'a trois autres projets en plus de celui d'Elena. Et puis profitez-en pour visiter ma page à moi, sur laquelle on ne peut bien sûr rien miser, mais pour découvrir mes quelques textes et me dire si vous les aimez ou pas...
Le site : http://www.mymajorcompanybooks.com/
La page d'Elena au moment où je suis devenue un de ses éditeurs :