Parlons ce soir d’un problème dont on ne fait pas assez cas, et qui me tient à coeur. Un sujet qui me touche tout particulièrement et que j’ai nommé le syndrome du grand maigre.
Voyez-vous, il est communément décrété que le grand maigre, la tige, le dadet, le fil de fer, la grande asperge, est heureux d’être ce qu’il est. Après tout il voit la scène pendant les concerts, on le retrouve de loin dans la foule, et il est doté d’un énorme sexe, dira le petit gros…Et je ne nie rien de tout ceci. Cependant cela ne fait pas de notre grand maigre un homme heureux, et malgré ces quelques avantages, les ombres sont nombreuses au tableau. Nous allons donc étudier avec vidéos à l’appui le plus grand problème de la tige. Un problème qui abime chaque jour un peu plus son ego et qui le force souvent à garder sa virginité plus longtemps que ses camarades pourtant petits et laids. Mais avant d’aborder le vif du sujet, une première vidéo de grand maigre en action. Vous allez peut-être voir où je veux en venir…
Voilà. Le grand maigre habite mal son corps. Le grand maigre ne sait pas bouger comme il faut. Il traîne son grand corps vouté, ses grands bras ballottent autour de lui. Du coup le grand a l’air pataud, et quand il doit danser, le grand a sacrément l’air con. Ah ! Que de souvenirs terrorisés de boums où l’on n’a pas pu choper la jolie Géraldine parce qu’on ne pouvait pas se lever de sa chaise, terrorisé à l’idée d’oser un pas sur la piste de danse. Et ce mariage où tata Marcelle nous a forcé à danser un rock…trois mois sous anti-dépresseurs pour s’en remettre. Oui, vraiment il ne fait pas bon être grand quand s’annonce le moment de bouger son popotin. Ce n’est pas Matt Berninger de The National qui nous dira le contraire :
…heureusement il y a l’alcool. The national, pour la énième fois, c’est de la balle. Ici c’est le premier clip officiel de l’album High Violet qui sort en ce moment. Le morceau c’est Bloodbuzz Ohio, on en a déjà parlé mais il faut tout vous répéter ça rentre par une oreille ça sort par l’autre. Avant ça il y avait Eduard Khil, aka trololo-man, aka Jacques Chirac de loin. Bonne nuit.