Je trouve
que c'est un crime horrible de troubler l'œil de son cœur, en se livrant à la
fureur, selon cette parole : La fureur a troublé mes yeux (Ps 6,8);
mais je pense que c'est encore un crime plus affreux de montrer par des paroles
amères l'agitation intérieure dans laquelle on se trouve; enfin je crois que le
comble de l'infamie est d'en venir aux coups : ce qui est contraire et répugne
à la vie angélique, religieuse et presque divine que nous devons tous
mener
saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la douceur, qui
triomphe de la colère.» (RU)