degré VIII, XXVI

Publié le 30 mai 2010 par Moinillon

Je trouve que c'est un crime horrible de troubler l'œil de son cœur, en se livrant à la fureur, selon cette parole : La fureur a troublé mes yeux (Ps 6,8); mais je pense que c'est encore un crime plus affreux de montrer par des paroles amères l'agitation intérieure dans laquelle on se trouve; enfin je crois que le comble de l'infamie est d'en venir aux coups : ce qui est contraire et répugne à la vie angélique, religieuse et presque divine que nous devons tous mener
saint Jean Climaque : L'Échelle sainte
«De la douceur, qui triomphe de la colère.» (RU)