Magazine Journal intime

L’étape des corrections

Publié le 30 mai 2010 par Aparily
Si vous suivez mon blogue depuis un certain temps, vous savez que j’aime l’étape des corrections. Évidemment, rendue à la 6 ou 7e relecture, je me lasse, mais je ne conçois par l’écriture sans le plaisir de la réécriture.Pour mes corrections en solo avant envoi à ma directrice littéraire, je fonctionne toujours en deux étapes : le correction sur l’histoire, la cohérence des intrigues, les motivations des personnages et ensuite la correction sur le style. Je raccourcie les phrases trop longues, traque les répétitions, les adverbes, l’abondance des auxiliaires et les éventuels clichés du style : il fait beau, le soleil brille, les oiseaux chantent ou la vie, c’est dur.Quand j’écrivais sans faire de plan, je passais autant de temps à écrire qu’à réécrire. Ça ne me dérangeait pas mais on est là pour évoluer, pour s’améliorer, pour gagner en productivité. Je suis donc devenue une adepte du plan et je passe moins de temps en correction.Pour Éternellement givrée, j’ai choisi de relire et corriger les parties un et deux afin de me décider sur la conclusion de la partie trois. J’ai ainsi pu supprimer une mini-intrigue qui contredisait une intrigue plus importante et m’assurer de la cohérence de mon fil conducteur tout au long des 200 premières pages. Les 100 dernières n’en ont été que plus faciles à écrire et la correction s’est fait sans trop de prises de tête. Reste à voir ce qu’en dira ma directrice littéraire.Depuis deux jours, je me concentre donc uniquement sur la forme. Et je dois réitérer mon adoration envers Antidote. Ce logiciel est tout simplement fabuleux. En plus de générer des synonymes, des antonymes, des règles de conjugaison, il souligne aussi les répétitions, les adjectifs, les adverbes, les verbes faibles, les phrases trop longues et, évidemment, les fautes de grammaire et d’orthographe. Tout écrivain devrait investir dans ce logiciel ou au moins dans un logiciel de semblable, si tant est qu’il en existe.Demain, j’enverrai donc la version corrigée d’Éternellement givrée à Chloé, ma nouvelle directrice littéraire. En attendant de ses nouvelles, je vais me reposer, mais aussi relire et corriger le tome I de ma série pour ados. Plus de cinq mois sans y toucher, les faiblesses devraient me sauter aux yeux. Sans compter que j’ai déjà eu les commentaires de Chloé sur mon manuscrit et que je sais exactement quoi corriger.Un bel été de corrections s’annonce. Et, même si ce n’est pas la même chose que la création, même si le feeling n’est pas le même, je ne peux pas m’empêcher de sourire en pensant à ce qui m’attend.

Retour à La Une de Logo Paperblog