Magazine Journal intime

Un Prince Charmant Presque Parfait

Publié le 31 mai 2010 par Evainlondon

Au bout de six mois, je réalise soudain que j’ai beau vous conter les anecdotes les plus insignifiantes (et souvent les plus drôles) de ma vie avec moult détails, vous n’avez encore qu’une image assez floue de Prince. Récapitulons :

- Prince est golden boy à la City
- Le jour, il a tendance à m’énerver par son absence, ses chaussettes, sa télé, etc.
- Mais, la nuit venue, il se révèle beaucoup plus utile : non seulement il m’emmène à l’hôpital quand je me fracasse le crâne la veille de son premier jour de boulot, mais quand arrive mon grand jour à moi, il me laisse le réveiller et me prend dans ses bras. Le tout, sans (trop) râler, s’il vous plaît.
- Il ne veut pas m’épouser (nous y reviendrons… oh, que oui)
- Il est difficile de lui faire avaler tout aliment vert et/ou apportant moins de 500 calories aux 100 grammes
- Mais, en contrepartie, il faut reconnaître qu’ il se tient mieux que moi devant nos voisines lesbiennes et asiatiques - peut-être parce qu’elles sont indifférentes à son charme dévastateur ?

L’heure est donc venue de vous donner un peu plus d’informations sur Prince. Commençons par vous rassurer sur son identité royale :

- Comme tout monarque qui se respecte, Prince a un titre à rallonge : Prince n’est pas juste Prince, il est Prince Charmant Presque Parfait. Prince, c’est juste son nom de scène, parce que 1. Prince Charmant Presque Parfait, c’était un peu trop long pour un blog, et 2. un acronyme aussi plébéien tel que PCPP ne sied pas à son Altesse.

- Comme tout monarque qui se respecte, Prince est beau. La preuve en images (merci Camille !) : 

Un Prince Charmant Presque Parfait
 

- Comme tout monarque qui se respecte, Prince règne sur un vrai royaume. Enfin, sur un bout d’un ancien empire : la Hongrie.

Eh oui, Prince est hongrois. Pour ceux qui ne connaissent pas, deux conseils :

1. Allez visiter Budapest, c’est magnifique.

2. Quoi qu’il arrive, ne vous lancez jamais, JAMAIS dans l’apprentissage du hongrois. C’est peine perdue : le hongrois est une langue finno-ougrienne. Pour résumer, cela veut dire que non seulement elle ne ressemble à aucune autre, mais qu’en plus elle atteint un niveau de complexité à décourager les plus amoureuses. Petit exemple qui en dit long : dans toutes les langues normales, « bonjour » se dit simplement. Deux, trois syllabes maximum, quatre en cherchant bien. En deux mots, s’il vous plaît, parce que c’est juste une salutation, pas la constitution du pays, on va pas s’épuiser. Essayez, vous verrez : « Guten tag », « Hello », « Dzien dobry », « Buenos dias »… Ca marche dans toutes les langues (euh… j’espère). Dans la langue de Prince, et en toute simplicité, cela donne : « Jó napot kívánok». Si, si, juré. C’est juste bonjour.

 Il a vraiment fallu que Prince me fasse miroiter le prestige de la couronne pour que j’accepte de m’embarquer dans une relation à distance avec lui. Sauf que ça ne s’est pas passé tout à fait comme ça…

PS : encore quelques semaines de patience, et les chroniques reviendront à leur rythme habituel !
PPS : pour les nouveaux-venus, petit rappel : ce blog est un flash back. Encore quelques mois d’accélération spatio-temporelle, et nous rejoindrons le présent !
PPPS : juste pour le plaisir…


Retour à La Une de Logo Paperblog