Bonjour les schtroumpfs,
Tu vois, je bosse tellement que je n’ai plus le temps d’écrire. C’est surtout que je visite les lignes de bus de Paris. Je maîtrisais le 82, le 91 et le 95. Maintenant, j’ai ajouté le 61, le 89, le 62 et le numéro complémentaire, le 38.
Bon, je me doute que tu te fous de savoir si j’ai réussi mes premiers examens, donc je te laisserai dans cet atermoiement. J’ai passé mon vendredi à réviser des listes de vocabulaire dans un livre super chouette, le Mot et l’idée, et depuis, j’ai plein de mots en tête et je peux tenir n’importe quelle conversation sur n’importe quel sujet.
En ce moment, je loge avec deux de mes cousins (tu vas vraiment tout savoir de ma vie). Ca nous fait tout drôle, parce que ca nous rappelle les vacances au ski. Sans les vacances, et sans le ski. En tout cas, j’ai découvert que nous avions des traits de caractère en commun. Ca me rassure, je me dis que je ne suis pas complètement tapée, c’est juste de famille. Ca me tue de voir qu’on consomme tous des compotes en quantité industrielle. Le jour où on ira en maison de retraite, s’ils nous sortent la purée de fruits, on est bien capables de leur dire : « eh, ca fait 80 ans que j’en mange de la compote, alors va chercher une tarte ».
Bref, l’avantage de ce temps, c’est que je ne suis pas tentée de passer mes après-midi dans l’herbe et que j’ai bien fait de prendre un troisième pull dans ma valise. Bordel.
© Soledad