Inséparables?

Le couple.
C’est une dynamique où 1+1=1. Car le “je” deviens “nous/on”. On parle d’amour, on parle de sentiments, d’attraction, de désirs et de rêves.

J’ai été portée à réfléchir dernièrement sur le couple, en relisant un peu les entrées dans mon journal intime, j’y écris que je ne veux plus me mettre en couple jusqu’à nouvel ordre, peut-être même faire “vœu d’abstinence” jusqu’aux études. Je ne sais pas trop ce qui me passe par la tête, surtout quand je vois les gens autour de moi, heureux — à deux.

Je pourrais écrire longtemps sur qui est avec qui. Déjà pour le bal des finissants (je vous promets un article !) beaucoup de gens s’embrassaient en dansant. Trop. J’avais un cavalier, d’accord, on a dansé vraiment ensemble, d’accord, mais nous n’étions et ne sommes pas un couple. Juste deux individus qui s’entendent bien. Et si il devrait y avoir plus, je ne suis plus prête à faire le premier pas. Ne l’ai-je pas trop souvent fait?
Deux de mes ex (“Loup” et Y. → Dramatis Personae) se sont mis en couple. Pas “Loup” et Y. ensemble, mais chacun avec une fille… C’est quelque chose que j’ai appris par Facebook et je ne nie pas être allée faire un tour sur le profil de ces gentes dames pour voir leur tête. Me prendre à me comparer physiquement à elle m’a profondément consternée. Ne serais-je pas devenue sans aucune estime de moi pour me comparer à elle. Je ne dis pas que je suis mieux. Au contraire. Je connais même l’une de ces heureuses “élues”, mais j’ai quand même un ego, j’ai un bonne estime de moi, alors pourquoi me comparer? Chacun ses goûts, c’est tout.

Ce qui serait intéressant de savoir, c’est ce qui pousse autant de gens à se mettre en couple, à deux, partager une partie de leur vie pour apparemment évoluer. Je ne dis pas que construire quelque chose ne fait pas évoluer, mais à fortiori, au travers de mes expériences, je reconnais ne pas vraiment vouloir être en couple, ne pas vraiment vouloir tout partager. A force de déceptions et de regrets, j’y ai pensé, le couple n’est pas pour moi.

Vers quels horizons vais-je donc m’orienter? Il y aurait la libertine, en ai-je les moyens, je ne sais pas encore. Il y aurait l’allumeuse, ce qui n’est vraiment pas mon genre, connaissant une fille étant comme ça et dont le comportement face à la gent masculine me rebute. Il y aurait encore la prude, celle qui se réserverait pour le “bon”. S’il existe, c’est une autre question. S’il viendra à moi, aussi. Pour la seule fois où quelqu’un a utilisé cette expression me définissant, j’ai failli partir en courant. C’est aussi ce que j’ai fait: Je suis partie, sans courir.
A l’opposition à la prude, la fille facile (à ne pas mélanger avec la libertine). Ce n’est non plus pas mon genre. Alors peut-être que je vais faire un mix de tous ces types et voir lequel me convient le mieux, si ce n’est le célibat.

De toute façon, il n’y a qu’une seule personne que j’aime, vraiment. Et c’est peut-être pour ça que je ne le lui dit jamais, car je suis sure qu’elle le sait. De là à être un couple, je peux encore attendre, ce que je ferais, ponctué de quelques aventures, sûrement.

Et les inséparables ils font quoi alors?
Divorcer…