Publié le 01 juin 2010
Lettre ouverte à toi que j’ai refusé en tant qu’ami sur Facebook.
En fait, vous êtes trois.
Il y a d’abord toi, la blogueuse, qui m’ajoute parce que tu as du voir qu’on avait pleins d’amis en commun. Oui mais moi je ne te connais pas. Je ne lis pas ton blog et je ne t’ai jamais croisé dans la vraie vie au hasard des (très rares) rencontres bloguesques où je me rend. Je n’ai donc rien à te dire a priori. Commence déjà à susciter mon intérêt, mets un commentaire ici, ou twitte des trucs intelligents voire drôle.
Et puis il y a toi, dont je n’ai pas de nouvelles depuis 10 ans. Tu m’as vu dans les listes de nos amis communs. J’y suis sous un pseudo qui peut paraître anonyme sur la toile mais toi tu sais bien que ça ne peut être que moi. Alors tu as appuyé sur le bouton “ajouter comme amis”. Et tu n’as même pas jugé bon d’ajouter un petit message. Mais si on s’est perdu de vue depuis tout ce temps, il y a peut être une raison, non? Pourquoi d’un coup 10, 15 ou 20 ans plus tard j’aurai envie de partager un bout de ma vie avec toi? Si vraiment tu veux prendre de mes nouvelles tu peux demander mon mail ou mon numéro de téléphone à nos amis commun. Ou même m’envoyer un message via Facebook (pas besoin d’être “amis” pour ça).
Enfin il y a toi, mon ami de la vraie vie ou pas. On est amis de Facebook mais tu n’y es jamais. Pas de statuts, pas de videos, rien. Ton mur c’est le vide intersidéral. Or Facebook c’est du 2.0 à l’état pur. Tu publies un truc et tes “amis” réagissent ou partage. Si tu l’as pas compris, c’est pas grave, mais m’en veut pas de te jeter. Je sais bien que c’est parce que t’as mieux à faire que de glander sur internet. Alors on s’appelle et on se fait une bouffe?