Magazine Journal intime
Et voila le joli mois de juin -- ou le temps des cerises
Publié le 01 juin 2010 par KabotineJe n’aime pas le mois de juin.
Synonyme d’examens, concours et résultats.
Stress, oraux, révisons.
Angoisse.
J’en garde encore les stigmates ; je n’aime pas le mois de juin…à cause du bac !
- Mais Kabo, ça fait quelques années maintenant que tu l’as eu ton bac !
- Oui, mais je continue à stresser à cause du bac…
- Mais sais tu que rien ne t’obliges à le repasser vingt ans après ?
- De toutes façons, je ne l’aurais pas… j’ai tout oublié en histoire géo, et je ne connais plus ma trigo… quand aux équations différentielles…
- Arrête ! C’est normal ! T’en connais beaucoup toi des gens qui repassent leur bac vingt ans après, et qui l’ont ?
- Non, je ne connais personne qui le repasse… mais puisque je te dis que le drame c’est que j’ai tout oublié !
- Mais ça ne sert à rien les équations différentielles dans ta vie quotidienne ? A rien !
Je suis médusée, il a raison : je stresse pour un examen que je n’ai pas à passer et dont la teneur, aujourd’hui, importe peu.
Mais je stresse. Mon angoisse monte, m’étreint au fur et à mesure que les arbres verdissent, que les fleurs se transforment en fruits, que les fruits murissent… L’époque des cerises est de loin pour moi la plus angoissante. Et j’ai développé une allergie aux fraises …
Je me pourri la vie à dessein. Au fil du temps, le bac s’est métamorphosé en concours, en partiels, en entretiens annuels… Même le test de grossesse a réussi à m’angoisser.
Aujourd’hui, je stresse de ne pas avoir le temps de faire tout ce que j’ai à faire avant les vacances, je stresse de la préparation de ces vacances, des réunions d’école, de la fête de l’école, de la future maîtresse de mon petit, de la rentrée du grand…
Je suis un amas de nerfs noués, là, au creux de mon estomac…
Et je déteste être comme cela.
(j’étais partie pour parler de tout autre chose… comme d’hab’ le billet a pris entité propre et est parti en sucette… Demain : mercrethon… Je reviens en fin de semaine vous parler des cartons tentateurs que l’ami Dreyfuss et l’ami Free Lance ont eus la gentillesse de me faire parvenir…) [soupir]