Septembre :
C'est une volupté de rêver auprès d'un mur dans le soleil d'un après-midi de septembre, de se tapir près d'une pierre grise et d'écouter ce chant de sirène du grillon. Alors, le jour et la nuit ne semblent plus que des accidents, et le temps s'écoule comme un soir tranquille, comme la fin d'un jour heureux. Les champs desséchés et les molènes dorées par les rayons obliques sont ma nourriture. Je ne connais pas d'expression mieux appropriée à cette disposition de la Nature que celle d'Alma natura.
J'ai à nouveau ouvert le journal d' H.D. Thoreau, et je me suis arrêtée en septembre 1838.
J'ai fait deux tableaux à partir de ce texte, avec deux harmonies de couleurs différentes. Celui-ci est plus lumineux, il ne reprend pas l'intégralité du texte. Vous verrez le second dans les jours qui viennent.
Détails :
Technique : médium enduit,lignes gravées à la gouge, pigments (carmin d'indigo, rouge anglais et bleu primaire), écritures au pinceau plat et à la plume J, petits chiffons.
Dimensions : 25 x 25
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