Un escargot tout chaud

Publié le 03 juin 2010 par Martine6274

Après notre randonnée à Peaugres dans un milieu sentant bon la savane sauvage et la jungle équatoriale, nous ne pouvions pas en rester là. N'écoutant que notre envie insurmontable de parcourir le monde et les derniers territoires inviolés de notre planète, nous avons bondi de notre ascenceur et exploré les environs de notre immeuble.

Loin de tout (15m du feu tricolore et 5 d'un parking), nous nous sommes enfoncés sur la pelouse qui fait le coin de rue. L'aventure est périlleuse (bouse de chien, canettes de bière), mais nous avons parcouru tous les buissons environnants . . .

. . . et courus derrières tous les dodos pigeons de la région pour les faire s'envoler (parce qu'ici ils volent encore, voir ici).


Nous nous apprétions à rentrer quand au détour d'un tronc d'arbre, nous sommes tombés nez à coquilles sur 2 escargots ; le premier était une coquille vide que nous avons balancée comme il se doit. Dans la seconde se trouvait un sympathique gastéropode qui nous a fait une belle démonstration de ses talents de tailleur de bavette. Il a sorti ses cornes, et tout et tout ; Théo l'a trimballé dans tout le petit square et l'escargot était content de voir tout cela sans effort, alors qu'il met normalement des mois pour faire le même periple seul. Je pense qu'à la fin la tête lui tournait car il s'est rentré dans sa coquille en générant une bulle de bave bien hermétique (à moins que ce soit les coups de baton que donnait Théo sur le tronc d'arbre sur lequel il était posé, va savoir). Bref, après-midi exceptionnel ; le cœur heureux et les yeux remplis de merveilles, nous sommes rentrés harassés nous reposer par un petit bain pour décaper notre petit explorateur.

ps : nous vous demandons pardon pour la qualité des photos de l'escargot, mais il n'arrêtait pas de bouger, alors c'est un peu flou.