Imaginez-vous consommer uniquement les produits exposés dans les publicités à la télévision.
C’est une étude qui date de 2004 mais, je vous rassure, la situation est loin de s’être améliorée depuis. En tout cas aux States.
Il est vrai que la petite lucarne est notre première source d’information avec pas moins de 11 milliards de dollars dépensés dans les publicités relatives à l’alimentation. Du matraquage donc. Et encore plus si on compare ce montant pharaonique aux maigres 2% du budget du Département Américain de l’Agriculture pour prôner une éducation alimentaire saine. Je le rappelle, nous sommes en 2004.
Pour confirmer l’influence des publicités, des chercheurs ont visionné 84 heures de prime time et 12 heures d’émission du samedi matin sur les 4 principales chaines du P.A.A.(paysage audivisuel américain). Ces créneaux reflètent les heures de plus fortes audiences.
Sur 3500 publicités, 600 concernent des aliments.
La conclusion est sévère :
Même si le nombre de calories est correct, l’apport en graisse est lui 20 fois supérieur aux besoins quotidiens.
Pour le sucre, le taux est 25 fois supérieur !
Et la liste s’allonge :
+35% des besoins en vitamines D
+55% des besoins en calcium
+50% des besoins en magnésium
En revanche, on enregistre un déficit en potassium, vitamine E et Fibres.
Tout cela est alarmant pour la santé. Il est donc indispensable de réfléchir à ce que nous consommons même si les sirènes du marketing sont affriolantes…