Magazine Journal intime

L'homme pressé.

Publié le 07 juin 2010 par Didier Vincent

La Boétie a-t-il jamais existé ?

Je ne mets pas tes initiales, tu vas te reconnaître, je pense.
Je sais, il n’y a pas mort d’homme, pas de drame. Juste une idée fausse que j’avais de toi. Et c’est à cette idée qu’on juge si on a un ami. Juste ça. Ou l’idée que je m’en fais.
(L’idée que je me fais de cette idée, je ne suis pas très clair, je sais)
Voilà.
Comme vous savez, je me suis retrouvé - seul - devant un mur. Celui de ce scoop à plus de 300 clics sur Scoopeo. Loin de pérorer ou de sauter comme un haricot mexicain (!), je me suis trouvé désemparé. Perdu.
J’ai donc, comme dans « Qui veut gagner des millions », fait appel un ami. Ou quelqu’un que je croyais être tel. Quelqu’un qui serait, au pied levé, capable de passer un petit bout de temps à m’aider, capable de perdre un petit bout de sa quotidienneté pour ça. Je sais, ça semble microscopique, dit comme ça. Mais l’amitié n’a pas d’échelle. C’est un invariant.
Je suis un peu ridicule quand je demande de l’aide. Un gros benêt qui geint pour des riens du tout. Quand on relativise, du moins que rien, même. Un ami ne relativise pas, lui, et c’est à ça qu’on le voit. Il ne botte pas en touche. Il ne tergiverse pas pour le temps perdu. Ne calcule pas. C’est un ami, quoi !
Tu est un copain, un gentil copain. Pas un ami. Je te tendais la main. Tu es parti. Je ne t’en veux pas. Juste un peu déçu d’avoir réalisé qu’on ne peut sans dote pas avoir d’ami virtuel.


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