Il est rare que la scénographie d’une exposition ne soit pas seulement une présentation des objets, une mise en valeur, et qu’elle ajoute une intelligence supplémentaire aux pièces présentées. Trop souvent, la mise en scène s’affirme aux dépens des artistes (souvenez-vous du fiasco de la Force de l’Art) ou se limite à un rôle purement fonctionnel. C’est certainement parce que l’artiste elle-même a conçu son exposition en fonction de l’espace, comme un véritable montage, mais VOL.VI de la Chypriote Haris Epaminonda à la Tate Modern jusqu’au 30 août est un modèle du genre.