Le PDG de BP Tony Hayward ne démissionnera pas, au contraire, il est bien décidé à communiquer pour soigner son image. Barack Obama a exprimé son désaccord avec force virulence.
L'objet de la colère du président américain est cette vidéo, première d'une longue série instiguée par le pétrolier dans une tourmente médiatique infernale.
Plus de 1 milliard de £ ont déjà été dépensés sur l'opération de nettoyage
tandis que cette campagne publicitaire a coûté 50 millions de $, une paille.
Oui, une paille si BP maintient le paiement de ses dividendes aux actionnaires...
Le montant 2009 s'élevait à plus de 10 milliards de $ somme qui devrait être reconduite.
Ainsi, on comprend mieux la réaction de Mr Obama à propos de la polémique sur les intérêts des actionnaires:
"What I don't want to hear is, when they're spending that kind of money on their shareholders and spending that kind of money on TV advertising, they're nickel-and-diming fishermen or small businesses here in the Gulf who are having a hard time."
Barack Obama souhaite "botter le cul" du CEO de BP, on le comprend.
En tout cas, les marchés sont très réactifs. Le titre a complètement dévissé à la bourse de Londres atteignant son plus bas niveau depuis octobre 2009, le sommet de la crise financière.
Et l'ultimatum de 3 jours adressé aujourd'hui par les autorités américaines pour que BP fasse toute la transparence sur ses futures actions de colmatage dans le plus grand détail et avec un méticuleux timing.
La pression s'intensifie tandis que l'opération actuelle ne permet de récupérer que 15000 barils par jour alors qu'un nouveau système va être mis en place pour augmenter le rendement (jusqu'à 28000). La fuite due à l'étanchéité de l'entonnoir est loin d'être résolue.
On en parle sur ce blog et c'est plus réjouissant:
- sixt embauche une ex-star du X
- American Woman repris et corrigé par les muppets
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble