Le monde s’est effondré. Il aurait pu composer un sol nouveau, une couche supplémentaire d’humus pour enrichir nos saisons, et voilà qu’il s’est simplement effiloché, en silence, sans les fameux coups de cymbale dont j’espérais le retentissement. Rien ne devrait disparaître dans l’ouate.
De quoi seront faits nos pas, à présent ? Sans le monde pour les obliger à résonner ?
Je ne suis pas Paul Valéry, définitivement pas. Et l’écho ne sera jamais mon espoir de ce qui adviendra.