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Publié le 12 juin 2010 par Alainduneuftrois
Je vais être assez succinct sur les détails concernant la mort de la Volvo, faute d'un accès correct à internet.
Je partais pour un voyage à Londres avec ma mère et on était en route dans ma Volvo C30.
Arrivés près d'une ville dénommée Senlis dans l'Oise, sur l'autoroute A1, je suis à 120KM/h avec le régulateur de vitesse quand tout d'un coup le moteur monte en une fraction de seconde de 2500 tours/mn à 6000 tours/mn. A peine 5 secondes plus tard j'aperçois dans le rétroviseur un nuage de fumée blanche qui sort du pot d'échappement avec une odeur pas nette du tout.
Là, c'est un peu le stress: Je suis à 120km/h, il y a des voitures de partout et elles ne peuvent pas me voir à cause du nuage gigantesque de fumée blanche (sans exagération, il couvrait les deux directions), je suis sur la file de gauche et j'ai besoin de me rabattre sur la bande d'arrêt d'urgence avec que le moteur ne m'explose à la gueule.
J'arrive quelques secondes plus tard à m'immobiliser sur la bande d'arrêt où le nuage de fumée, malgré mes feux de détresse, nous cache encore et ma plus grande peur est qu'un camion nous rentre dedans car la visibilité est nulle... Je fais sortir ma mère de son côté et me précipite de sortir de la droite aussi; puis on attend loin en arrière de la voiture que le nuage se dissipe et que le trafic s'atténue pour que je puisse aller chercher les gilets fluorescents et le triangle.
Une trentaine de secondes plus tard, une grosse Citroën C5 s'arrête devant nous. Le gentil samaritain qui a la quarantaine me propose de me conduire à la borne d'appel la plus proche, ce que j'accepte. Arrivé à ladite borne et après avoir contacté une dépanneuse d'autoroute, j'aperçois les prix: 113 euros. Heureusement que c'est couvert par l'assurance.
S'en suit la longue marche de plusieurs kilomètres pour retourner à la voiture, et croyez moi que les ronces et les plantes vénéneuses sont apparemment légion aux abords des autoroutes et je n'en suis pas sorti complètement indemne!
Arrivé à la voiture, j'en profite pour poser des cônes rouge que j'ai récupéré sur le chemin (c'est fou la quantité de cônes qu'on trouve dans les feuillages comme ça !!!) derrière la voiture, parce que mon minuscule triangle de détresse me fait un peu pitié et ne semble pas particulièrement visible.
Après 25 minutes, la dépanneuse arrive, et on est partis.
Pour des raisons d'assurance et de garantie, je préfère ne pas raconter la suite des évènements, mais toujours est il que le moteur semble irréversiblement endommagé et qu'il faudra surement le changer.
Voilà, je vous réécrirai quand j'aurais plus de nouvelles.