Tout est vrai, c'est juste qu'il n'y a pas vraiment d'histoire.
Britannia rules !
Le "Queen Elisabeth" s'étale majestueusement, s'étire vaillamment, s'étend, écarte les coudes et se construit un empire. L'archipel de l'escabeau ne lui suffit plus, il avait déjà intégré le poteau, c'est au tour du fil-à-linge d'entrer dans l'Empire. Je le soupçonne d'avoir jeté son dévolu sur l'emplacement du buisson fleuri de l'autre coté.
Le potager a pris du volume : salades (excellente "reine des glaces", je vous encourage vivement à l'essayer), poirées (les jaunes ont définitivement disparues), choux et les premières courgettes sont enfin au menu.
Le volume extérieur des pommes-de-terres est souvent inversement proportionnel avec le volume sous-terrain, les quelques plants installés sous la serre n'ont fournit qu'une maigre récolte, délicieuse et précoce, mais maigre.
Les visiteurs sont surpris par ma technique dite "au trou" pour les haricots. Les poquets dans la pelouse commencent à tendre leurs tiges vollubiles, les premiers semés ont déjà aggrippé les ficelles. Cela devrait prendre des allures de tipis végétalisés et abondants, mais la nature est grande et je suis tout petit.
Patates et camomille enserrent d'un peu trop près les panais auxquels je dois ménager des espaces de lumière. Je laisse des pieds de bourrache ici et là parceque j'aime le désordre et faire venir les abeilles au coeur des sillons.
Le tabac s'est installé, il se plait. D'autant plus, qu'à part quelques mollusques, il ne redoute aucun prédateur. J'ai tenté d'en consommer l'an passé et mes bronches s'en souviennent, j'en tousse encore. Je ne suis pourtant pas timide en matière de fumigation, mais là... non. Je le réserve pour des purins efficaces...