ça vous dirait d'écrire un livre ?

Publié le 10 décembre 2007 par Anaïs Valente

 

 
Quand on tient, comme moi, un blog (et dieu sait si nous sommes nombreuses et nombreux dans ce cas), et qu’on accumule des pages et des pages de billets d’humeur, arrive toujours un moment où le fantasme du livre se profile à l’horizon…

 
Seulement, il faut bien le reconnaître, à part être contactée par un big méga éditeur de la mort qui tue qui serait tombé en pamoison devant mes écrits (ce qui relève du conte de fées) ou éditer mon blabla à compte d’auteur (processus que je connais depuis peu et qui revient à payer une fortune pour être « éditée », que je mets entre guillemets, puisque ce n’est pas l’éditeur qui voudrait, dans ce cas, m’éditer, mais moi qui paierais pour qu’il le fasse – on est bien loin du conte de fées), il n’y a pas beaucoup d’alternatives.

 
Il n’y AVAIT pas beaucoup d’alternatives.

 
Car depuis très peu de temps existe « TheBookEdition ».

 
Par un procédé très ludique, et sans débourser un centime (ce qui est, il faut le dire, une révolution en la matière), tout auteur peut créer lui-même son livre sur TheBookEdition.   Un clic, et le manuscrit est transféré.Un clic, et le type de collection (roman, BD…) est sélectionné.Un clic, et le format, la couverture, les illustrations, sont créés et ajoutés.Un dernier clic et le livre est né.

 
Le site calcule ensuite le coût de fabrication à l’unité, auquel l’auteur (soit moi, dans le cas qui nous occupe) ajoute son bénéfice qu’il détermine lui-même (et oui et oui, faut bien gagner sa croûte ma bonne Dame).Le livre est ensuite ajouté au catalogue en ligne, et l’auteur peut se lancer dans sa campagne promotionnelle.Le tout sans avoir déboursé un kopek, je vous le rappelle, et, détail qui a son importance, sans contrat de droits d’auteurs (en d’autres termes, si un célèbre éditeur passe ensuite par là et me supplie de lui confier mon œuvre, je suis libre de le faire et de devenir le nouveau « Guillaume Musso » féminin).

 
Si je vends ensuite des millions (que dis-je, des milliards) d’ouvrages, c’est le bonheur, le succès, le nirvana et la fortune.Si je n’en vends que deux (à ma môman et à mon rat), je ne perds pas d’argent.Risque zéro.

 
Franchement, je trouve cette pratique très innovante et nettement plus respectueuse des auteurs, puisque ne nécessitant aucun investissement.Et puisque j’ai déjà la fin de mon manuscrit (cf ce billet, la fin étant pour rappel « je suis amoureuse, les ennuis commencent »), ça me tente assez de créer mon bébé, mon œuvre, mon livre…

 
Alors les petits zamis, ça vous tenterait d’acheter les tribulations d’Anaïs pour les lire au lit, dans le bain, au WC ou n’importe où ?Et vous zamis blogueurs et blogueuses, ça vous tenterait d’avoir votre livre à vous rien qu’à vous en un seul clic, ou presque ?