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Marie dans l'Evangile de saint Jean (3) : Marie au Calvaire

Publié le 15 juin 2010 par Hermas

Jésus et sa très sainte Mère au Calvaire

Dans ce épisode, comme le note la Bible de Jérusalem, citée ci-dessus, « Marie est présente au premier miracle qui révèle la gloire de Jésus, et de nouveau à la Croix. Par une intention manifeste, plusieurs traits se répondent dans les deux scènes » (Bible de Jérusalem, 1956. page 1399, note g) : l’Heure, la Femme notamment.

Jean chapitre 19° :

25.  Près de la Croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.

26.  Voyant sa mère et, près d'elle, le disciple qu'il aimait, Jésus dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

27.  Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » A partir de cette heure, le disciple la prit chez lui.

L’Heure est arrivée. Le Fils de l’Homme est élevé de terre, comme il l’avait annoncé. Il avait commencé son ministère public en manifestant sa gloire à Cana de Galilée, où Marie sa Mère était présente. ; Il termine son ministère public, sa Mission de Rédemption sur cette Croix. Dans quelques instants, il pourra dire « consummatum est », « tout est accompli » (Jean 19, 30), et remettre alors son esprit : La Mission que lui avait confiée le Père est accomplie.

Mais, auparavant, Jésus a encore quelque chose à faire. Après les mauvais traitements reçus depuis son arrestation, après une flagellation inhumaine, un Chemin de Croix qui le voit tomber à terre par trois fois, épuisé, et amène les soldats romains à contraindre Simon de Cyrène à porter la Croix, pour que la victime me meure pas avant son supplice, Jésus est là, crucifié, « élevé de terre », depuis près de trois heures déjà. Il ne lui reste que quelques souffles de vie. Au prix de souffrances indicibles, prenant appui sur ses pieds cloués, tirant sur ses bras cloués eux aussi, pour lui permettre de reprendre un peu de souffle, il prononce alors ses dernières paroles, son testament, les dernières Paroles humaines du Verbe fait chair. Et, s’adressant à sa Mère qui est au pied de la Croix, et à l’Apôtre bien-aimé, Jean, en des termes chargés de signification, il dit dans un souffle, parlant à sa Mère: « Femme, voici ton fils », puis à Jean : « Voici ta mère ».

Femme : nous avons vu ci-dessus que c’était un manière courante de s’adresser à quelqu’un dans le langage juif. Mais, en ces deux moments solennels, l’inauguration de son ministère public par le signe de Cana obtenu grâce à l’attention délicate de Marie qui en a été en quelque sorte l’instigatrice et à son intervention auprès, de son Fils, et au moment où Jésus remet au Père son esprit, après avoir dit : « consummatum est », « tout est accompli », Jésus nous fait passer un message, que Jean a recueilli, médité et compris, et qu’il nous transmet. Selon le langage public, « femme » se traduit, par « ma chère », « mon amie » (au masculin, « mon ami »). On ne voit pas Jésus, en ce moment solennel, déclarer à sa Mère « Mon amie, voici ton fils ». Et pourtant il ne lui dit pas non plus « Mère ,Voici ton fils », mais « Femme, voici ton fils ». Mais lorsqu’il s’adresse à Jean, il utilise ce terme affectueux : « Voici ta Mère ». Jésus a tout donné, jusqu’à la dernière goutte de son Sang. Avant de rendre son esprit, il donne aussi sa propre Mère à Jean, aux Apôtres, aux disciples, à l’Eglise tout entière qu’il a fondée sur Pierre, au monde entier, à chacun de nous. Et alors seulement, il pourra dire : « tout est accompli ».

Marie, en ce moment solennel, est appelée « femme » et devient la « Mère » de Jean. Jésus, à Cana, et aux derniers moments de sa vie terrestre, a utilisé ce terme dans un sens bien précis, voulu par lui, pour nous indiquer ce qu’était Marie dans le plan de Dieu, «saluée déjà comme « pleine de grâce » par l’Archange Gabriel, choisie pour être la Mère du Fils de David, la Mère du Fils Dieu, grâce à l’intervention du Saint-Esprit qui la couvre de son ombre, et la place qu’elle avait dans l’accomplissement de sa propre Mission : Le terme « femme » est lié étroitement à l’Heure, dont nous avons vu ci-dessus la signification. Elle participe, à la place qui est la sienne et qui est voulue par Dieu, d’une certaine manière et d’une manière certaine, à la Rédemption opérée par son Divin Fils, à sa Mission rédemptrice et c’est pourquoi Jésus la confie à Jean et lui confie Jean pour qu’Elle puisse continuer à être Mère. N’est-ce pas ce que lui avait prédit le vieillard Siméon, lors de la présentation de Jésus au Temple : « et toi-même, un glaive de douleur transpercera l’âme » (Luc 2, 35). La lance qui transperce le côté de Jésus transperce aussi son âme : le Fils et la Mère sont liés, sont unis dans la même souffrance, dans la même mission, par le choix de Dieu. En acceptant de devenir la Mère du Fils de Dieu, Elle a tout accepté, sans conditions, sans restrictions : « Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38).

Pour bien comprendre la portée et la signification de la parole « Femme » employée par Jésus en ces deux moments cruciaux de son Ministère, et dans le Mystère de la Rédemption, il est indispensable de « remonter » dans le temps, aux origines, au moment de la création du monde, et de nos premiers parents, Adam et Eve. Je citerai les textes ou des extraits, car chaque mot compte :

Genèse chapitre 1° :

26.  Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre.

27.  Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.

28.  Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre.

31.  Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.

Adam et Eve, c’est le nom du premier homme et de la première femme, reçoivent de Dieu la mission de dominer la terre, c’est-à-dire de la mettre en valeur. Il leur donne aussi une grande mission : continuer ce qu’il a commencé avec eux deux : « Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre ». Collaborateurs de Dieu, ils vont poursuivre son œuvre d’amour et de vie. « C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère e s’attache à sa femme, et deviennent une seule chair » (Genèse, 2, 24)

C’était le sixième jour, notre vendredi !

Dieu les met en garde aussi contre les dangers qui peuvent se trouver toutefois dans ce monde « où tout était très bon », car il a l’Adversaire, et Il leur donne les premiers Commandements de l’histoire, pour leur permettre de vivre sereinement dans ce monde qu’il a créé dans un ordre parfait. Car, il y a un ennemi, l’ennemi de toujours de Dieu : le serpent qui ne manquera pas de s’adresser à eux et d’essayer de les détacher de leur Créateur, de les détruire, et de détruire toute l’œuvre de la création. Et Dieu le dit clairement à Adam en lui montrant le danger de suivre cet animal maléfique, l’adversaire, Satan, et en lui indiquant précisément ce qu’il doit faire ; ce que fait tout bon père de famille :

Genèse chapitre 2° :

15.  Yahvé Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Éden pour le cultiver et le garder.

16.  Et Yahvé Dieu fit à l'homme ce commandement : Tu peux manger de tous les arbres du jardin.

17.  Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu mourras de mort certaine ».

Par l’obéissance à ce commandement, l’homme était soustrait, par l’amour créateur et paternel de Dieu, à certaines contraintes liées à sa nature de créature humaine : ne pas connaître la souffrance, ne pas connaître la mort, maintenir l’intimité avec Dieu, et, le temps sur cette terre terminé, passer directement, corps et âme dans la Maison du Père, pour une vie de béatitude éternelle. Mais…

Genèse chapitre 3° :

1.  Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme : Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?

2.  La femme répondit au serpent : Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin.

3.  Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort.

Le maléfique serpent ne s’arrête pas en si bon chemin sur la voie du mensonge qui est son arme préférée, lui qui est le Prince du Mensonge :

4.  Le serpent répliqua à la femme : Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !

5.  Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal.

6.  La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea.

Pauvre Eve, pauvre Adam, pauvres de nous ! A peine eurent-ils mangé de ce fruit appétissant, une « grenade » certainement (et le péché a toujours un aspect « attrayant »), qu’elle explose dans leur être, en détruisant l’ordre parfait que Dieu avait mis eu eux, entre leur intelligence, leur volonté et leur nature humaine. Ils sont entrés dans un monde nouveau, celui du mensonge, de la désobéissance, de la violence, de la haine, de la souffrance, de la mort, non seulement physique, mais qui peut devenir une mort éternelle : ils ont quitté le monde de Dieu, et sont entrés dans le monde de Satan. Ils sont changés complètement. Et alors qu’ils vivaient dans l’innocence spirituelle complète, dans l’intimité avec Dieu, ils éprouvent maintenant la honte de se présenter devant Dieu qui venait se promener dans la brise du jour dans le jardin pour parler avec eux, et ils se cachent (cf. Genèse 3, 9-11).

Par sa désobéissance, à l’instigation de Satan, l’homme semble avoir mis en échec le plan de Dieu. Car l’homme, et il en est toujours ainsi, peut toujours dire « non » à Dieu, même au dernier moment.

Non, le plan de Dieu de Dieu n’est pas compromis ! C’est l’homme qui a compromis sa destinée, pour lui et sa descendance jusqu’à la fin des siècles : il connaîtra la mort, physique, la séparation de son âme et de son corps, signe de la séparation que le péché, la désobéissance établissent entre l’homme et Dieu, et s’il persévère dans cette voie, la mort éternelle : et Dieu dit encore :

Genèse chapitre 3° :

17.  A l'homme, il dit : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais interdit de manger, maudit soit le sol à cause de toi ! A force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie.

18.  Il produira pour toi épines et chardons et tu mangeras l'herbe des champs.

19.  A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise.

« Memento homo quia pulvis es et in pulverem reverteris » : « Souviens-toi ô homme que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » : paroles prononcées par le prêtre le Mercredi des Cendres en déposant de la cendre sur la tête des fidèles, pour leur rappeler précisément.

Mais le Serpent, qui est en fait l’instigateur, le menteur, l’adversaire, le responsable, le tentateur, qu’en est-il ? Dieu s’adresse à lui de manière solennelle et lui dit ces paroles terribles, mais, ô combien réconfortantes pour nous pauvres humains :

Genèse chapitre 3° :

14.  Alors Yahvé Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre tous les bestiaux et toutes les bêtes sauvages. Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la terre tous les jours de ta vie.

15.  Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t'écrasera la tête et tu l'atteindras au talon.

L’hostilité est déclarée entre la descendance, littéralement « l engeance » du serpent, et la descendance de la Femme : elle oppose l’homme à Satan et son engeance, et laisse entrevoir la victoire finale de l’Homme. C’est pourquoi ce passage, annonçant le salut et la victoire sur Satan, est appelé « le Protévangile » (le premier Evangile).Le texte grec distingue entre la Femme et sa descendance qui écrase la tête du serpent, et attribue la victoire à la descendance de la Femme. C’est la première annonce du Messie, fils de la Femme. Avec le Messie, sa Mère, la Femme, est impliquée ; et l’interprétation mariologique de la traduction latine est devenue traditionnelle dans l’Eglise que l’on peut aisément comprendre en choisissant un mot synonyme de « lignage » :

« Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et la sienne et la sienne. Elle t'écrasera (latin : ipsa conteret ») la tête et tu l'atteindras au talon ». « Elle t’écrasera la tête » : ce qui peut s’entendre de la Femme, ou, de sa descendance, ou de tous les deux. Marie, la FEMME, est ainsi annoncée dès le début, comme associée à la Mission de salut des hommes opérée par sa descendance, c’est-à-dire par son Fils.

La première femme s’appelait EVE « parce qu’elle fut la mère de tous les vivants » nous dit le Livre de la Genèse en conclusion de ce drame (3, 20), de tous les vivants qu’elle venait de condamner à une mort certaine par sa désobéissance, et pour s’être laissée séduire par le Maudit.

N’oublions pas : quand Dieu a créé Adam et Eve, c’était le sixième jour, notre vendredi !

Comment s’étonner que Jésus, aux Noces de Cana, commençant un ère nouvelle, par le salut en son Sang, par une nouvelle naissance, ne déclare ensuite lors de multiplication des pains, autre annonce de l’Eucharistie « En vérité en vérité je vous le dis, si vous ne mangez la Chair du Fils de l’Homme et se buvez son Sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange ma Chair et boit mon Sang Sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean, 6, 53-55) ). Oui, comment s’étonner que Jésus, aux Noces de Cana, alors que l’Heure n’est pas encore venue, s’adresse à Marie sa Mère sous le titre biblique de FEMME, alors qu’il s’apprête à donner le signe de ce qui sera son Sang versé pour la multitude, à la Dernière Cène de manière non sanglante, et sur la Croix, jusqu’à la dernière goutte ? Cana est le début de la « re-création » de la« résurrection » de l’humanité. Et Marie y tient la première place. C’est elle qui est intervenue la première pour que rien ne manquât à la joie des convives. Et les termes employés par Jésus, Femme, Heure, même si elle ne peut imaginer ce que va faire son Fils, ne s’étonne pas, et lui laisse entrevoir qu’il va intervenir de manière extraordinaire, avec la Toute-puissance de Dieu.

Comment s’étonner que Jésus, sur la Croix, ayant accompli la Mission que lui avait confiée le Père, s’adresse à sa Mère en reprenant ce titre FEMME : l’Heure est venue, il a donné en abondance le Bon Vin de l’Alliance en son Sang. Par son sacrifice il crée une humanité nouvelle, et devient l’auteur de la descendance des enfants de Dieu re-nés à une vie nouvelle et plus grandiose : « ô felix culpa ») proclame le Diacre dans la nuit de Veillée pascale, « Ô Indispensable péché d’Adam ! Ô l’heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur ».Thème qui est repris dans les prières de l’Offertoire du rite tridentin, au moment où le célébrant verse la goutte d’eau ( !) dans le vin du calice : « Deus qui humanae substantiae… Dieu qui d’une manière admirable avez créé la nature humaine dans sa dignité, et l’avez restaurée ‘une manière plus admirable encore… ». Une nouvelle création est faite, le premier Adam a cédé la place au second Adam, Jésus.

Remarquons bien cela : quand « tout est consommé, » quand Jésus a donné sa Mère à saint Jean, nous sommes le sixième jour, notre Vendredi : une humanité nouvelle est créée, avec un Nouvel Adam et une Nouvelle Eve.

Au pied de la Croix, Marie est la FEMME par excellence, celle dont parlait le Seigneur en annonçant à Adam et Eve le salut futur. Aussi s’adresse-t-il en ces termes à sa Mère, pour la donner à Jean comme Mère, et par Jean, à toute l’humanité :

26.  Voyant sa mère et, près d'elle, le disciple qu'il aimait, Jésus dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

27.  Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » A partir de cette heure, le disciple la prit chez lui.

Marie devient ainsi la Nouvelle Eve, « la Mère de tous les Vivants » auxquels elle donne la vie, par son Fils Bien-aimé, pour tous ceux qui l’accueillent avec Foi. Et ainsi, Marie nous enfante à une vie nouvelle, car, sur l’autel, se perpétue l’Incarnation du Verbe, son Divin Fils ; ce que l’Eglise proclame par cette hymne:

Ave Verum

Ave verum corpus

natum de Maria virgine ;
Vere passum,

immolatum in cruce pro homine .
Cujus latus perforatu

fluxit aqua et sanguine,
Esto nobis praegustatum mortis in examine.
O Jesu dulcis !

O Jesu pie !

O Jesu, fili Mariae.

Salut, ô vrai corps,

né de la Vierge Marie.

Qui avez véritablement souffert,

et avez été immolé sur la Croix pour les hommes.

Vous dont le côté entr'ouvert

a versé du sang et de l'eau.

Puissions-nous, à l'heure de la mort,

vous recevoir par la communion avant le jugement.

O doux Jésus ! O bon Jésus ! O Jésus, fils de Marie !

Saint Jean, dans l’Apocalypse a vu un signe grandiose dans le ciel, qui nous montre la Gloire et la Puissance de Celle qui a su dire un jour au Seigneur Dieu « Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38). C’est elle « cette nommée Marie », sa propre Mère et Mère de Dieu, que le Verbe de Dieu fait chair dans son sein, nous a donnée comme Mère, « la Maman céleste », la Reine du Ciel.

Jean a contemplé sa gloire dans le Ciel :

Apocalypse chapitre 12° :

1.  Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête.


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