Un week-end qui tombe à l’eau
Publié le 16 juin 2010 par Bellgarath
D’habitude, je ne vous raconte pas en détail mes week-ends, mais celui là, il vaut quand même le détour. Voilà donc le récit d’un week-end qui a rapidement tourné en eau de boudin.
Par une fin d’après-midi ensoleillée, nous prenons la route du Stade de France pour aller voir MUSE en concert. Sur la route, des panneaux lumineux nous informent des risques d’orages violents dans la nuit. Impossible, il fait tellement beau ! qu’ils sont bêtes ces gens de la météo !
Malgré quelques bouchons, nous arrivons en temps et en heure au stade. Après s’être délecté d’un sandwich merguez à 6€ debout devant l’entrée (mais le ketchup était à volonté…), nous rejoignons nos places (c’est ça la catégorie 1 ?? bah dites donc, qu’est ce que ça devait être la catégorie 3…). Le soleil se couche doucement sur le monde, on va voir Muse, on est bien. Nombreux, mais bien.
Le concert commence, l’ambiance s’enflamme, c’est magique. Les 75 000 personnes présentes chantent, dansent et applaudissent les 3 membres du groupe. (oui, 75 000 entrées à se partager à 3, ça être drôlement lucratif comme métier). Les tubes s’enchaînent, les surprises de mise en scène aussi. Des canons à confettis ne sont qu’un premier petit cadeau. Un morceau de la scène devient une plateforme mobile et lumineuse qui permet aux membres du groupe de survoler le public (que le devant de la fosse, hein, faut quand même pas pousser….). Un immense ballon en simili métal arrive en volant, une femme en sort, comme si de rien était, et commence à danser, en suspension dans les airs. On a aussi eu des ballons qui ressemblaient un peu à des yeux, mais pour le coup, c’était un peu plus commun. (la blasée….)
Au troisième rappel, la nuit était tombée, la pluie aussi. Avec les oreilles qui bourdonnent, nous rejoignons la voiture. « Wha, c’était trop bien » fut la première conclusion de ce concert. Ayant vu U2 l’année dernière au même endroit, forcément, nous avons comparé. Et, mesdames et messieurs, après un long débat, le résultat pencha fortement pour MUSE. Quand je vous dis que c’était top, c’est que c’était vraiment super génial.
Dans votre immense sagacité, vous aurez bien compris que jusque là, le week-end se déroulait à merveille. Mais c’était avant le drame…. Les plus malins d’entre vous auront décelé l'indice de la catastrophe à venir, que j’avais discrètement fourni au début du message. Nous y voilà donc…
Je suis rentrée chez moi sous une pluie battante. Et là, je me suis dit que la grosse flaque d’eau dans la cuisine, ça n’était pas tout à fait normal. What’s the fuck ??? A 1h30 du matin, c’est toujours un plaisir de passer la serpillère en cherchant une fuite d'eau. Super.
Mais bon, dans une cuisine, l’eau par terre sur du carrelage, c’est presque normal. Hein. Hein c’est normal ?
Ce qui était beaucoup moins normal, c’était dans le couloir. Il y avait une flaque, un lac, une mer, un océan ! Diantre! Serais-je donc victime d’une inondation ??? Sur mon beau parquet en chêne massif ???? Nom d’un petit bonhomme en mousse, mais d’où elle vient cette flotte ??? y’a pas de robinet dans le couloir !
Après une longue recherche, figurez vous que l’eau qui se répandait sur mon beau parquet en chêne massif (oui, je l’ai déjà dit, je sais, mais ça m’a quand même fait plus mal au cœur que si c’était sur du lino pourri), cet écoulement prenait sa source derrière mon compteur électrique. Bah oui, tant qu’à faire, autant ajouter un problème électrique à une inondation. Vu qu’une inondation à 2h du matin, apparemment, ça ne suffit pas, c’est pas assez rigolo. Ha. Ha. Haaaaaaaaaaaaaaaaaa !
Voilà le résultat du parquet après une seconde inondation, deux jours après. Yeah.
Le lendemain, après avoir dormi à peu près 1h48, j’avais un grand pompier dans mon salon, au milieu des bassines, serviettes mouillées et autres torchons sales. La méga classe.
Il a ensuite fallu tout laver, nettoyer, ranger, vérifier, re-vérifier, re-re-vérifier. Une journée super relaxante et épanouissante.
Et le lundi soir, après une bonne grosse journée de travail, devinez ce que j'ai trouvé en rentrant chez moi?
Quand je vous disais que mon super week-end était tombé à l’eau, vous comprenez mieux maintenant ?