Reprise de l'entrainement

1094.- Après mon marathon désastreux dont je n'ai pas eu le courage et encore moins l'envie de parler, heureusement Frogita le fait très bien, j'ai vécu une longue période sans courir. Grâce à ma cops Célinette qui m'a hébergé, j'ai pu néanmoins remettre le pied à l'étrier lors du semi-marathon de Troyes où j'ai retrouvé un peu de sensation mais sans revenir à mon niveau d'avant-marathon.
J'étais parti en octobre dernier à Courtenay pour une mission de six mois et je remettais toujours au lendemain le moment où j'allais rechausser mes chaussures de running pour faire un tour de la ville.
Heureusement celui que tout le monde surnomme Le Coach est arrivé et il a repris en main ma formation. Pendant plus de trois mois, l'ami Waldy - original comme prénom, n'est-ce-pas ? - triathlète émérite de son état, m'a dispensé des conseils fort utiles qui m'ont aidé à faire des progrès considérables comme par exemple d'élever ma vitesse moyenne de 1 km/h alors que je plafonnais depuis ces dernières années ceci, même en évoluant dans un rythme assez pépère.
Je courrai pas mal jusqu'à 50 km par semaine jusqu'au jour maudit du marathon 2010 où mon pied droit a lâché au km 7.
Ce mardi je me suis réveillé à 4h45 du matin pour courir 10 km et faire mon tour habituel depuis le Sentier jusqu'à la Tour Eiffel, aller-retour cela fait 9.970 mètres. J'ai pris le pli de courir à la fraîche le matin sous l'impulsion de mon ami runner Quadra94 tandis que mon ami Franck du Cours Sauton m'a donné envie de courir le soir après 21h30. Ce sont des coureurs émérites qui font régulièrement entre 15 et 20 km lors de leurs sorties à l'aube ou au crépuscule de la journée.
J'étais devenu un accroc au sport tel Olivier chef de projet informatique qui a fait l'objet d'un documentaire sur M6 dans Zone Interdite. Je trouve que c'était un peu triste pour sa famille qui ne le voit plus puisqu'il passe six jours sur sept à courir et le septième jour il le passe sur des forums de course à pied.
Le pire est qu'il ne s'en rend même plus compte car toute sa vie est tournée autour de ses entrainements, ses progrès et ses compétitions. Ma vie était un peu devenue comme cela à Courtenay car je n'avais que cela, étant donné que pour mon travail bien aimé j'avais mis ma vie privée parisienne entre parenthèses.
Cela va être difficile d'atteindre mon objectif symbolique de 2010 km en 2010 mais pourquoi pas, cela se tente.
Encore un merci à ma copine de Troyes Céline pour m'avoir si bien accueilli.
(Crédit photo : Matthieu Velut)