L’échec qui, depuis de nombreuses rencontres, est à l’en- tête de l’équipe française, efface celui du gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de son équipe, s’est mis en rapport avec des filles faute de relever le défi.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force tactique, enthousiaste et endurante, de nos soucis.
Infiniment plus que le résultat, ce sont les charlatans, les faiseurs d’opinions, et les humoristes qui nous font reculer. Ce sont les charlatans, les faiseurs d’opinion et les humoristes qui ont surpris mes coachs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier but est-il mis ? Le fer de lance doit-il disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Euh….!
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. (t’es sûr que j’dois dire ça ? Bon, ok…pff…)
Car la France au linceul ! Au linceul, au lit seule ? Elle ne peut voir pire derrière elle. Elle est sur les starting-blocks avec la mer du Nord pour dernier terrain d’foot. Elle peut gratter la terre, utiliser sans limites l’immense industrie des nouveaux retraités de la Nation.
C’est guère utile de l’répéter mais comme un chanteur malheureux que l’on n’écoute plus, je serai celui-là. C’est guère tranché mais bien entamé, j’prends un rail pour la France. C’est guère une guerre mais au moins c’est l’ Mundial. Toutes mes fautes, tous les ringards qui m’accompagnent, toutes vos souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour la racaille au karcher et dix sous c’est pas cher ! Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, je pourrai reprendre du poil de la bête, maintenant que mes compatriotes ont trouvé leur tête de turc qui lui au moins n’a jamais caché son anti-jeu ; Le destin du monde des people est Voilà.
Moi, Nicolas Sarkozy, actuellement à Londres, j’invite les français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs larmes ou sans leurs larmes, j’invite les journaleux et les photographes accrédités des media d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se remettre à parler de moi.
Quoi qu’il arrive, j’m’enflamme de la résistance française à fustiger un homme qui a su se faire détester plus que moi et qu’on détestera encore.
Demain, comme aujourd’hui, je sortirai un son long….