Quand Janine Boissard sort un roman, je suis toujours à la fête, car je sais (dans le sens de savoir, au plus profond de mon neurone, de mon cœur et de mes tripes) que je vais aimer.
Et ce n'est pas encore aujourd'hui que je vous conterai « l'exception qui confirme la règle ».
Passque « Sois un homme, papa », j'ai aimé. Adoré. Comme d'hab quoi, rien de neuf sous le soleil (enfin sous la grisaille à l'heure où j'écris ces lignes).
J'ai aimé à Jean-Rémi, homme écrasé par sa vie de couple, dans laquelle il n'a plus sa place.
J'ai été émue par Cédric, son aîné, écorché vif, en pleine souffrance adolescente.
Je me suis attachée à Tom, celui du milieu, qui tente de maintenir un équilibre familial tellement précaire.
J'ai ri en découvrant la petite dernière, Coline, qui, plongée dans l'innocence de l'enfance, ignore tout de ce qui se trame.
Et puis tous les autres, en filigrane mais pourtant si importants : papy, mamy, Gwenaëlle, et tous ceux dont le prénom m'échappe (aucune mémoire des prénoms moi)... sans oublier la mère, l'épouse, rôle « secondaire » qui va tout faire basculer. Secondaire car j'ai également zappé son prénom, primordial car noyau de l'histoire.
Et puis j'ai espéré, que l'amour, le grand, le vrai, pointe le bout de son nez pour mettre un peu d'ordre dans tout ça... Non mais !
Une mini-saga familiale (car en un seul volume) émouvante (j'y suis bien sûr allée de ma petite larme). L'histoire d'une famille comme les autres, de vies comme les autres, mais uniques pour ceux qui la vivent. Des drames, de l'aventure, de l'amour, un peu de mer et de sable, des arbres aussi... voilà les autres personnages de ce petit dernier de Janine Boissard.
Ah, décidément, voilà plus de vingt ans que je l'aime, Janine, et ça continue encore et encore, c'est que le début d'accord d'accord... Alors pour toutes ces heures de lecture, depuis ma prime adolescence, moi je dis, merci Janine.