Catherine Mavrikakis

Publié le 18 juin 2010 par Eloror

Le 27 mai dernier, la librairie Raffin (mon lieu de travail) a accueilli l’écrivaine montréalaise Catherine Mavrikakis pour une rencontre autour de ses ouvrages et de ses thèmes favoris.

Pour l’occasion j’ai réalisé l’affiche en m’inspirant des couvertures des éditions québécoises Héliotrope (http://www.editionsheliotrope.com/) que je trouve belles de simplicité! J’avoue m’être pas mal amusée et l’exercice m’a beaucoup plu.

Mais avant tout, une petite présentation :

Catherine Mavrikakis nait le 7 janvier 1961 à Chicago, d’une mère française et d’un père grec. Elle passe son enfance au Québec, mais aussi aux États-Unis et en France. Après des études de littérature, elle enseigne pendant 10 ans à l’Université Concordia de Montréal puis à l’université de Montréal où elle enseigne encore aujourd’hui.

Elle a publié quatre romans : Deuils cannibales et mélancoliques (Trois, 2000), Ça va aller (Léméac, 2002), Fleurs de crachat (Leméac, 2005), Le ciel de Bay City, (Héliotrope, 2008 -Sabine Wespieser éditions pour l’édition française)ainsi qu’une  une pièce de théâtre Omaha Beach (Héliotrope, 2008). Elle a également écrit un essai-fiction sur la maternité avec Martine Delvaux : Ventriloquies (Leméac, 2003) et l’essai : Condamner à mort. Les meurtres et la loi à l’écran (PUM, 2005).

(sources Wikipédia et éditions Héliotrope)

C’est une littérature sombre et pleine de rage que je vous conseille fortement et dont on ne sort pas indemne!

Voici d’ailleurs un petit extrait, histoire de vous faire une idée plus précise :

« Ta mère me disait d’arrêter de fouiller le passé, de ne rien déterrer du temps. Mais on ne peut déterrer les cendres qui voltigent encore dans le ciel polonais. On ne peut déterrer la poussière humaine qui s’est mêlée à l’air et qui a empoisonné le siècle. Des corps de mes parents, de mes oncles, de mes tantes, nous continuons à respirer les restes, poussés par les grands vents. Nous avalons depuis plus de cinquante ans nos morts, cela nous entre par le nez, les poumons obstrués par la fumée grise et funèbre. »

Tiré du Ciel de Bay City publié chez Héliotrope, 2008.

Par ailleurs je vais bientôt m’atteler à la réalisation de l’affiche pour la rencontre avec l’écrivain Gil Courtemanche

mi -juillet à la librairie. Vous aurez l’occasion de voir le résultat sous peu!