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Les Jolis “Comptes” du Sentier…Aujourd’hui Blanche-Neige

Publié le 06 mai 2010 par Lepaf
Les Jolis “Comptes” du Sentier…Aujourd’hui Blanche-Neige

C’était l’hiver. Sacrés Frères Grimm…deux mots et on a déjà peur .

La reine se mit à réver :
- Je voudrais avoir une petite fille qui ait la peau blanche comme la neige, les lèvres rouges comme le sang, les yeux et les cheveux noirs comme l’ébène.

- Une pincée de Dessange, un soupçon de Gemay, et le cerveau de Lindsay Lohan…Une bimbo quoi…

Poco después, la reina da a luz a una niña que tiene la piel blanca como la nieve, labios rojos como la sangre y el pelo negro como el ébano. La reina decide ponerle a su hija Blancanieves, y apenas nace la niña la reina muere.

Bon là j’explique….l’espagnol c’est pour…en fait j’en sais rien !!

Un an plus tard le roi, surpris en pleine action par un paparazzi,  dut officialiser sa relation avec une femme très belle et très jalouse. Elle possédait un miroir magique et schizophrène, don d’une fée, qui répondait à toutes les questions. (le miroir et non la fée)

Chaque matin, tandis que la reine se coiffait, elle lui demandait :
- Miroir, miroir, dis-moi, dis-moi que je  suis la plus belle.

- You’re talking to me ?

- Allez, sois sympa,quoi…

- Bon Ok….alors compte tenu de la quantité de botox que tu as ingurgité, et si l’on part du principe que l’on observe ta majesté avec google earth, on peut dire que tu es presque la plus belle du royaume.

- Répète un peu pour voir ?

- Ben, on va pas comparer une cougar à un poster de Victoria Secret.

- Tu sais ce qu’elle te dit la cougar.  Moi j’en connais une qui va recevoir son solde de tout compte.

La reine hela un de ses bodyguards : tu te souviens d’Eastwood dans l’inspecteur Harry ?

“Go ahead, make my day”

Tuuuuuuuuu vas me faire plaisir : vire moi cet avatar de Snow white et n’oublie pas de mettre des gants, à cause de l’adn et des empreintes, à moins que tu ne souhaites que tout le N.C.I.S. me fasse une fouille au corps.

Mais derrière la carapace du gorille battait un coeur…au moment de commettre l’acte irréparable, la jeune princesse se mit à chanter, en parodiant Mary J. Blige :

“A kiss on the hand may be quite Continental
But Diamonds Are A Girl’s Best Friend”

Ne touches pas à Marylin, s’écria l’homme de main, et je te laisse la vie sauve. Va-ten dans la forêt.

- Mais si je marche dans la forêt je vais niquer mes Sergio Rossi et en plus mon Blackberry ne capte plus.

- Remarque, plus je regarde tes seins et plus je me dis que tu devrais te planquer dans la silicone valley; ça m’étonnerait qu’on aille te chercher là bas.

- Vous avez détecté une lueur d’intelligence dans mon regard  ?

- Oh non princesse faudrait un sonar pour repérer un neurone au travail dans ta caboche.

Finalement elle trouva une maison dont elle franchit rapidement le seuil; les oreilles accaparées par son mp3, elle se mit à hurler :

- Je voudrais un chicken mc nuggets avec la sauce, une portion de frites moyenne, un grand coca et un sundae caramel.

Hélas elle était seule, un peu “aware” mais surtout seule.

Elle jugea que la deco de ce loft était légèrement kitch même si elle aurait bien vu un juke-box Wurlitzer à la place de la cheminée .

Elle avait tellement la dalle qu’elle se laissa aller à goûter le contenu de chacune des sept assiettes et à descendre deux ou trois verres de vin. Dans la grande tradition des princesses de noble lignée elle éructa avec une certaine classe.

- Putain ce rouge déchire grave lâcha-t-elle avant de tomber de tout son long sur les sept petits lits dont les draps étaient mieux tirés que sa belle-mère.

De retour du taf, les nains qui s’y connaissaient en pierres précieuses, découvrirent avec surprise cette perle que le destin avait placé sur leur route.

- Oh le joli brin de fille firent les cinq premiers nains.

- Et en plus elle a un string observa le sixième mieux placé que les autres.

- Laissons la cuver son vin conclut le septième qui ne supportait pas l’association apocalyptique d’un parfum de Mugler et d’un Margnat Village.

A son réveil, Blanche-Neige prit peur, puis, une fois rassurée se mit à raconter ses mésaventures tel un enseignant de maternelle grande section devant des hôtes médusés par le flot ininterrompu de mots qui sortaient de sa bouche et pas souvent dans le bon ordre.

Soudain, elle s’arréta et décréta :” Bon les enfants, je ne peux pas attendre indéfiniment le retour de vos vieux, faut que je m’arrache.”

Avec bienveillance le nain qui semblait faire office de leader du boy’s band lui prit la main comme pour la raisonner.

- Ma chère enfant, tout d’abord, tu ne peux partir d’ici car ta belle-mère va chercher par tous les moyens à te retrouver, ensuite, nous te proposons de rester avec nous pour jouer les fées du logis, et enfin nous attirons ton attention sur un fait essentiel, vu que visiblement certains détails ont échappé à ta perspicacité : nous ne sommes pas des enfants.

- Je peux travailler à mi-temps ?

- Allez, vas y, sors les tes vannes…t’en meurs d’envie : est-ce qu’on paie demi-tarif à Disneyland ? Est-ce qu’on prend un ticket pour entrer et un pour sortir ? cria un des nains qui prenait tout au deuxième degré.

- Je ne voulais pas être blessante, mais moi la cire je m’en sers plus pour les jambes que pour le parquet.

Pendant que Snow White négociait ses gages d’employée de maison, la reine continuait à poser des tas de questions originales à son miroir :

- On est d’accord : la plus belle c’est bibi …hein ???   Dimmi perché mi piace !!

- Reine, sais-tu que, parfois en t’observant je pense à la mère de Samantha Stevens ….comment elle s’appelait la meuf qui jouait Endora dans Ma sorcière bien aimée…..Agnes Moorehaead….c’est ça !!!!

- Tu veux qu’on brise la glace ?

-  La plus belle ? Oui, si on veut; mais Blanche Neige au pays des sept nains,  c’est une bombe atomique.
La reine savait que son miroir n’avait pas deux faces. Furax, elle comprit que le garde s’était fait avoir comme un bleu et que Blanche Neige is Stayin’ alive, Ah, ha, ha, ha, Stayin’ alive.

Elle réfléchit longtemps au moyen de s’en débarrasser, et décida de se rendre chez les sept nains. Après s’être légèrement maquillée avec un blush Accord Parfait de l’Oréal et habillée en marchande, (la dernière fois qu’on a aperçu une commerçante ainsi fringuée, c’était en 1954 au Carreau du Temple),   elle frappa à la porte de la maisonnette en criant :
- Prada, Gucci, Dolce Gabbana à vendre, belle came !
Blanche N
eige se pencha à la fenêtre et demanda :

- Et des t-shirts Christian Audigier t’en as ?

- Non mais j’ai des sous-tifs de La Perla à tomber par terre…
” Je peux bien laisser entrer cette brave femme, si c’est pas de la contrefaçon ”, pensa Blanche Neige, et elle ouvrit la porte pour acheter quelques dessous sexy…
- Comme ils vous vont bien! s’exclama la marchande avec admiration. Mais laissez-moi vous agrafer, vous jugerez mieux de l’effet. Blanche Neige, qui ne se doutait de rien, la laissa faire. La vieille serra si vite et si fort que la jeune fille tomba à terre comme morte.
- Et maintenant, ricana la reine, je suis de nouveau la plus belle femme au monde.
Le soir, en rentrant, les sept nains furent épouvantés à la vue de Blanche Neige gisant à moitié nue sur le sol, sans vie.

- Pas étonnant qu’elle soit dans cet état remarqua un des nains, elle a mis un 85 B, alors qu’à vue d’oeil, elle fait du 95 C.

- Eh oui surenchérit un autre, avec les air-bags qu’elle a, elle pourrait bosser chez Mc Laren…

Blanche-Neige peu à peu revint à la vie.

Ainsi que les nains l’avait pressenti la belle-deuch se manifesta par deux fois.

Elle tenta tout d’abord de coiffer Blanche Neige, mais cette derniére l’avait heureusement reconnue comme on peut l’entendre sur l’enregistrement audio qui suit :

- Bonjour jeune fille, je suis coiffeuse à Beverly…

- Et moi je suis Barbie Desperate, coupa Blanche-Neige, allez arréte mamie je t’ai reconnue et en plus tu tiens mal ton peigne. Prends en de la graine : regarde comment agissent les pros.

Elle prit le peigne et s’évanouit.

La fois suivante, elle lui proposa de goûter à une pomme Weight Watchers. Blanche Neige n’aimait pas les pommes.

-Tu serais venue avec un bretzel.

Par chance la reine, qui était au bord de la crise de nerfs en avait un sur elle.

- Tiens je renonce, prends le, c’est cadeau.

Au bout d’une minute la reine crut bon de faire une mise au point :

- Blanche Neige c’est un bretzel, pas un sex-toy.

- Oui mais moi ce que j’aime c’est succer le sel et après croquer.

Elle ne l’eut pas plutôt avalé qu’elle tomba comme morte.

La reine eut alors un rire diabolique : “Cette conne s’est étouffée avec un bretzel !!!”

Quand les sept nains revinrent à leur demeure, ils trouvèrent Blanche neige étendue sur le sol.

“Cette conne s’est étouffée avec un bretzel !!!”  reprirent  les nains, tous en choeur, partagé entre rires et chagrin.

Cette fois, elle semblait bien morte. Ils voulurent l’enterrer, mais comme ses joues demeuraient roses et ses lèvres fraîches, et que les nains avaient suivi les shows du Docteur Ruth, ils décidèrent  de lui fabriquer un cercueil de cristal et de la garder près d’eux.

Un jour, un prince jeune et beau traversa la forêt et s’arrêta chez les sept nains pour y passer la nuit. Quand il vit le cercueil de cristal et la belle jeune fille endormie, il questionna les nains :

- Aujourd’hui je n’ai pas pris de rail de coke ni fumé de shit mais il me semble avoir vu une poupée dans son emballage d’origine.

- C’est Blanche Neige répondirent les nains…Cette conne s’est étouffée avec un bretzel !!!

- Offrez la moi ! Je ne peux plus vivre sans voir Blanche Neige.

-  Toi tu es en manque…dirent les nains

Puis, émus, ils lui donnèrent le cercueil de cristal. Le prince le fit porter à dos d’homme jusqu’à son palais.

- Quand mes parents vont me demander si j’ai trouvé l’amour et que je vais leur dire que je ramène un cercueil…ça va jeter un de ces froids

Chemin faisant, un des porteurs trébucha et la secousse fut telle que le morceau de bretzel resté dans la gorge de la jeune fille en sortit. Elle ouvrit les yeux, souleva le couvercle du cercueil, et regardant autour d’elle, dit :
-  Happy Birthday to You, Mister President…
Tout joyeux au départ, le prince se mit à réfléchir  :
-  Finalement, je la préférai en surgelé…

Blanche-Neige épousa le prince, la belle mère partit au Brésil, chez Pitanguy, et le miroir ouvrit un cabinet sur la cinquième, à New-York.

Et pendant ce temps là, au paradis, les frères Grimm chantent encore avec Freddy Mercury : Snow must go on !!!


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