de Sarah Chiche aux éditions Grasset
Au début, il y a une jeune femme désemparée, mal dans sa peau, dans sa vie, un peu perdue surtout. Il lui aurait peut-être juste fallu une épaule apaisante et une oreille attentive. Au lieu de cela elle se retrouve chez un thérapeute qui fait soi-disant des miracles. Grâce à lui, elle va retrouver le bonheur, l’amour, un travail… Ce que souhaite tout un chacun en fait… Tout de même cette jeune femme vient d’hériter d’une jolie somme d’argent, suite au décès de sa grand-mère. Ce thérapeute, Victor Grandier, lui promet de la remettre sur pied en trois semaines et de se consacrer jour et nuit entièrement à elle, à la condition qu’elle ne parle à personne et qu’elle suive ses instructions à la lettre.
Petit à petit elle va être sous l’emprise complète de cet homme. Au fur et à mesure qu’il la dépouille de son argent, il la dépouille d’elle-même, il s’infiltre dans chacun de ses actes, dans sa façon de penser, de se comporter. Il va s’immiscer dans sa tête, il va comme l’assujettir à sa volonté.
Un livre prenant et intéressant qui interroge et on accueille la fin avec une certaine délivrance, bien qu’elle ouvre sur un autre sujet : quand commence et s’arrête la manipulation ?
Un livre au parfum philosophique, doté d’une écriture bien travaillée.
4ème de couverture
Une jeune femme, à la suite d’un divorce, est en grand désarroi. On lui recommande un thérapeute qui lui promet guérison et bonheur rapides. Hésitante, elle se rend au premier entretien. En quelques séances, ce thérapeute lui devient indispensable. La voici réduite à un assujettissement total.
Parviendra-t-elle à échapper à cette emprise ?
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