Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, parce qu'ils reviennent juste d'une retraite à Tamanrasset ou d'une longue cueillette de Calycophyllum du côté de la forêt péruvienne, on se dispute en ce moment la coupe de foute-balle. Ou on se dispute autour, c'est selon. Tout le monde y va de sa sauce, et naturellement, au premier chef, les politiciens - c'est l'habitude de rebondir. D'un ton très docte, chacun apporte son analyse, sur ce qu'il fallait, ce qu'il faut faire, ce qu'il n'aurait pas fallu et ce qu'il faudra faire.
Bon, ne nous attardons pas trop à cette affaire nationale qui, pour la formation [tout le monde a bien compris qu'il n'y a pas plus d'équipe que d'entraîneur] des "bleus" [et Dieu sait s'ils en prennent !], aura commencé dans la tricherie pour s'éclafoirer dans le ridicule.
Petite étincelle, qui nous vient de l'équipe d'Angleterre.
Catholique, il ne s'en cache pas, tout au contraire, puisqu'il porte depuis quatre ans un chapelet autour du cou, notamment lors de ses entraînements, dont on dit qu'il lui aurait été offert par son épouse - elle-même fervente catholique. Il y a peu, Wayne Rooney a déclaré lors d'une émission de télévision qu'il aurait pu être prêtre parce qu'il a beaucoup profité de l'éducation religieuse qui lui a été donnée depuis l'enfance.
Voilà qui nous change un peu - et même beaucoup - de certains relents qui se dégagent actuellement, à bien des égards, de la formation française, à laquelle nous souhaitons un
bon et prompt retour en ses foyers.