La nature raisonnable et spirituelle participe du Dieu
saint, par son être même, par son aptitude à bien être (je veux dire par son
aptitude à la bonté et à la sagesse), et par le don gratuit du toujours être.
C'est par cette participation qu'elle connaît Dieu. Quant aux créatures, elle
en a la connaissance, je le répète, par la perception de la sagesse
ordonnatrice, qu'elle contemple dans les créatures et qui se retrouve, à l’état
pur et non sous forme de substance, dans l'esprit.
Troisième
centurie sur l'amour