Magazine Journal intime

Blog à une main et cinq doigts

Publié le 23 juin 2010 par Evy

Me voilà enfin de retour entre deux prises de médocs qui me font planer du matin jusqu'au soir…

Avec cinq doigts pour taper sur le clavier.

Ben on ne dirait pas comme ça mais c'est 'achement plus lent, et on fait quinze fois plus de fautes de frappe…

Pfff

Bon j'vous explique mon cas rapidos pour celles qui n'ont pas suivi les malheurs d'Evy.

Mardi dernier en sortant d'un rendez vous sous une pluie battante, je me suis lamentablement rétamé la gueule en glissant avec mes talons hauts sous la pluie.

Les jambes filant en avant avec la grâce de Suraya Bonali, j'ai atterri de mon triple axel sur le dos et les coudes: boum.

Aïe.

Le collègue qui m'accompagnait m'a relevé en deux secondes.

Le temps pour moi de lui dire : « j'ai mal au coude, je vais tomber dans les pommes », que pfiou évanouie, Evy.

Il en a profité pour me donner quelques claques pour me réveiller tout penaud qu'il était.

Reprenant lentement mes esprits, je demande du sucre, de l'eau et beaucoup de glace pour y plonger mon coude qui me faisait quand même archi mal.

Suis restée hagarde sur une chaise sous un parasol et une pluie battante (ne me demandez pas pourquoi y'avait des parasols alors qu'il pleuvait) pendant une bonne heure.

Quand j'ai enfin réussi à reprendre mes esprits, et faire bouger un peu mon bras, on a tiré la conclusion que c'était juste un sale choc et « comme le bras bouge, ben c’est pas cassé. »

Après être enfin rentrée sur Paris (ah oui j'étais en déplacement en province), le bras en écharpe, mon papa bien attentionné et très inquiet m'emmène faire une radio.

Bien lui en a pris (en tant que toubib normal) car mon coude était bel et bien fracassé.

Le petit os du bout là, celui qui fait la pointe, il s'appelle l'olicrane.

Ben le mien d'olicrane il s'est multiplié et s'est divisé en au moins quatre morceaux…

Voilà, la suite : opération le lendemain pour mettre des broches et un cerclage (je traduis en langage non chirurgical : des vis et du fil de fer autour pour pas que ça bouge) et un bras immobilisé jusqu'à au moins fin juillet… avec des antidouleurs qui me font planer 24/24 et une belle cicatrice en prime !

Pas drôle hein?

Il y a plein de choses que je ne peux plus faire et que je ne regrette pas comme: faire la vaisselle, passer l'aspi, étendre le linge, faire la bouffe…

Puis d'autres qui me manquent à fond comme : conduire, lire un bon bouquin couchée dans le lit (essaie avec une main ça devient vite chiant de tourner les pages), me laver les cheveux, les sécher (je laisse l'homme faire, c'est aussi une raison pour lesquelles je ne sortirai pas de chez moi de sitôt), m'habiller, me déshabiller, lacer mes converses, porter mes zouzous et taper à la vitesse de la lumière.

(j'ai mis trois plombes à taper mon billet, suis extenuée …)

Et vous ça va sous ce soleil enfin estival?


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