"Coco Rico"

Ma simple intention, si on peut parler d'intention et non pas de curiosité aléatoire, était de regarder les pains au maïs empilés dans la vitrine du bistrot "Coco Rico". Mais tu ne peux pas rater la perspective des poulets rôtis. Au fond, tu sais déjà que la première vue chez "Coco Rico" c'est les poulets. Sauf que tu es trop habitué à l'idée de cette image et tu la reconnais seulement après coup. Indépendamment des habitudes de sens qu'impose un bistrot nommé "Coco Rico", le regard cherche des objets sur lesquels il pourrait se reposer de la fatigue du jour. Sinueusement, de pain en poulet et de poulet en poulet, il se déplace en suivant les taches de soleil sur la vitre. Bingo! Je me réveille en aperçevant derrière les patates cuites projetées sur les murs, les vendeurs 
minoritaires, le reste des rayons de poulets, les quelques clients mastiquant sans être perturbés par les bus, les cyclistes et les voitures qui roulent sur leurs dos. Les patates s'avèrent révélatrices: dans mon imagerie récente et de longue date je compose un puzzle de reflets citadins depuis le Bar des Folies-Bergère en passant par la Nuit de M. Antonioni et arrivant au plus récent Volver de P. Almodóvar. 
"Copies": à suivre la vénérable histoire des Folies et de leur bar!
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