Ce qu'il y a de chouette avec les vrais cons c'est qu'ils ne s'en rendent pas compte. On peut donc parler d'eux, l'air de rien, sans trop de soucis. En ce moment, par exemple, le monde entier a son mot à dire sur le football, le sport populaire par excellence.Par excellence ?Je ne sais pas si le mot est bien choisi.Je pense bien entendu à la bande de gamins gâtés que la France a envoyé au Sud de l'Afrique. On ne va pas les appeler joueurs ou sportifs, puisqu'ils n'ont pas joué, ni montré aucun esprit sportif. Aucun esprit tout court. Je pense aussi aux casseurs qui détruisent tout sur leur passage suite à une défaite de leur équipe.
Les jeux, le sport, sont à l'origine un palliatif aux confrontations belliqueuses qui ne manquaient pas de se produire lorsque deux clans se rencontraient, associant le plaisir de jouer, remontant à l'enfance, à la satisfaction de prendre le dessus sur son adversaire. Le tout en respectant certaines règles afin d'éviter que cela ne dégénère, voir une étiquette pour les plus chics.Ce système a également l'avantage de préserver la quiétude, voir de contribuer au bien-être des populations qui, outre le fait de conserver une certaine hégémonie due aux résultats de ses champions, prenaient également plaisir à admirer leurs performances.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais 95 % des titres concernant cette Coupe du Monde sont polémistes, quant aux agissements et déclarations des uns, alarmistes, quant aux résultats et à l'avenir des autres, pessimistes quant aux recettes financières escomptées.Sur les 5% restant, il est parfois question de la joie d'une qualification ou d'un résultat, d'un exploit réalisé avec le ballon.
Et quasiment aucun article ne fait état des changements positifs apportés aux populations, probablement parce qu'en fin de compte il n'y en aura pas.