Magazine Journal intime

Revoir son ex… encore

Publié le 24 juin 2010 par Dateurenserie

- "Alors tu vas raconter notre soirée quand sur ton blogue?", qu’elle m’a texté le lendemain.

Mon Ex écrit tellement bien. Au moins dix fois plus que moi. Alors, quand elle me dit que j’écris bien et qu’elle veut que j’écrive sur elle, ça me stresse. Je veux être à la hauteur de ses attentes. De vos attentes. Des miennes. Ça va comme suit.

*****

T’es la devant moi. À deux ou trois mètres. Tu t’apprêtes à retourner chez toi par le métro Berri-Uqam parce que ton chum t’attend. T’es une bonne petite blonde alors tu ne le fais pas languir. Même si je crois – j’espère – que tu veux rester encore un petit peu. Que tu veux que ça soit moi ton lift.

Et moi, je suis la devant toi. J’ai les mains dans mes poches parce que je sais pas quoi en faire. T’es tellement belle, j’ai juste envie de les mettre sur ton visage et de t’embrasser. L’idée m’a d’ailleurs passé par la tête au moins 300 fois. Je veux dire, dans les dernières 300 secondes.

-"Bon retour!"
- "Ouais!"

Pas de bec, pas de câlin. Complètement figé devant toi. Et je suis retourné vers mon véhicule. Comme un maudit chokeux. J’ai attendu un peu au coin. Au cas ou tu reviendrais. La lumière est rouge mais je pourrais bien traverser pareil. Or, j’attends. Un peu, au cas.

Pourtant, plus tôt dans la soirée, ma confiance débordait au Ste-Élizabeth. La Boréal à 3,75 dollars aidait pas mal, faut l’avouer. Les allusions au fait qu’on allait s’embrasser étaient omniprésentes. Je n’avais rien à perdre de te le dire au fond. Tu rougissais et ça te rendait nerveuse. J’aimais ça. De savoir que ça ne te rendait pas indifférente, ça ne me donnait pas le goût de changer de sujet.

Cependant, au Presse Café pour dégriser, je me suis trouvé un peu nul pour un Dateur en série quand tu m’as caressé le coté. Je ne sais pas comment l’appeler cette partie du corps-là. Celle qu’on touche pour dire à l’autre « Viens t’en plus près de moi. ». On va dire le dos, ok? Je n’ai rien fait. J’aurais pu, j’ai choké.

Pis encore là, la porte pesante du métro vient tout juste de se refermer sur toi. J’ai envie de te courir après mais je continue à marcher dans l’autre direction. J’ai gardé mon cellulaire dans ma main. Je sais que tu vas me texter dans 5 minutes pour me dire quelque chose.

- "Drôle de soirée hein?"
- "Drôle? Qu’est-ce que tu as trouvé drôle?"
- "Ben les allusions au fait qu’on allait se frencher?"
- "Tu aurais voulu?"
- "Je t’aurais laissé faire."

Damn…

*****

Et vous… l’auriez-vous fait? Vous reprendriez-vous un autre soir?

D.


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