« Vivre la démocratie par procuration », pourrait-être le titre de ce billet si ces quelques lignes verraient le jour. Sur la route ce matin et après avoir écouté les informations à la radio, un de mes covoituriers s’est demandé comme s’il se parlait à lui-même, quel aurait pu être le nombre des manifestants sortis hier protester contre la réforme des retraites ! Entre parenthèses, banderoles, tambours et sifflets dont il est question sont en France. Alors, comme rien ne servait de réinventer la roue, certains aspects de l’organisation de la chose publique au nord se voyaient souvent inspirer le politique du sud. Et comme des fades imitations, ces lois et décisions ne pouvaient donner lieu qu’à des simulacres de débats. Ils ne seront pas derrière des parutions de livres traitant du sujet, ni d’articles de presses, ni autres et tant souhaités « prises de becs » sur les ondes et écrans des télés. Rien. Alors dans ce néant, il était devenu courant de voir des yeux et des oreilles comme les paraboles sur les toits se tourner immanquablement pour s’abreuver, s’informer, suivre tout simplement ailleurs ce qui manque le plus par ici…