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Un peu d'histoire : Brest

Publié le 28 juin 2010 par Plume

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Brest est une commune française de Bretagne, chef-lieu d’arrondissement du département du Finistère. Ses habitants sont appelés les Brestois et Brestoises.

C'est un port important, notamment militaire, à l'extrémité ouest de la Bretagne et de la France. La ville se situe à la pointe occidentale de l’Europe continentale, d'où l'expression « L'Europe de Brest à Brest »

Si Brest est connue pour son pont de Recouvrance, son arsenal militaire et sa rue de Siam, elle l’est aussi par son urbanisme décrié : d’abord louée comme la ville la plus moderne de Bretagne dans les années 1950-1960, surnommée « Brest la blanche » (dû à l’utilisation massive des enduits blancs qui étaient les seuls hydrofuges efficaces bon marché)[9], l’image de la ville ne tarda pas à se ternir dans les années 1970 ; les dernières années ont vu l’ébauche de coloration des façades dont beaucoup étaient devenues grises avec le temps.

Le château et la tour Tanguy sont les deux monuments les plus anciens dans une ville dont le bâti a été quasiment entièrement renouvelé dans sa partie historique après-guerre ; néanmoins, à Recouvrance, les cent mètres du bas de la rue Saint-Malo, authentique habitat populaire du XVIIIe siècle, constituent une promenade pittoresque qui rappelle la ville d’avant-guerre.

Entre 1940 et 1944, la ville subit les bombardements des Alliés. La ville sera la cible de 165 bombardements indiscriminés faisant d'innombrables victimes parmi les civils. Du 7 août au 18 septembre 1944, Brest reçoit 30 000 bombes et 100 000 obus. À l’issue des bombardements, sur les 16 500 immeubles que comptait initialement la ville, 7 000 sont totalement détruits (42 %). Sur les 4 000 immeubles du centre historique seuls 400 étaient intacts en septembre 1944. En 1944, seuls 200 immeubles étaient encore debout, dont 4 dans le centre-ville.

(…)
"Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.»

Jacques Prévert


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