Croc, le mollet mouillé.

Publié le 28 juin 2010 par Wawaa

Je ne suis pas d’accord. Non ! Ca ne peut pas arriver aussi à la maison quand même ! Apparemment si. La loi des séries catastrophiques ça n’arrive pas qu’au boulot. La palette de boisson qui tombe, puis le sac de croquette pour chien percé, puis le sac de litière qui s’éventre, la bouteille de coca percée qui vous gicle dans l’œil et que vous laissez tomber par terre parce que ça pique et qui se met à tourbillonner partout dans le rayon envoyant un véritable geyser de soda collant et colorant, la bouteille de médoc qui fait un triple boucle piqué et qui s’explose littéralement sur le carrelage blanc … et ensuite, sur le tapis de caisse fraichement nettoyé, le paquet de sucre qui s’étale impunément, le yaourt tombé par hasard devant la caisse ou encore le liquide vaisselle parfum fraise-mangue-pomme-lavande (bref, qui pue !) dont le fabuleux système d’ouverture considéré pratique s’est ouvert comme par enchantement dans l’amoncellement des produits que je viens de scanner. Et pour couronner le tout, ces journées là, où les emmerdes défilent, finissent toujours avec une petite erreur de caisse d’environ 5 euros 97 qui me poussent à recompter 12 fois la caisse parce que dans l’affolement, je fais n’importe quoi.


Ca c’est la journée catastrophique typique qui arrive de temps en temps, pour pimenter l’univers professionnelle. Depuis une semaine que je suis en arrêt maladie à cause de mon dos coincé, qui va beaucoup mieux soit dit en passant mais qui boude de temps en temps quand je me crois totalement maitresse de mes muscles, j’ai pu constater que les journées catastrophes, ça existe aussi à la maison.


LA journée catastrophe du moment c’était vendredi, une journée bien arrosée avec juste un soupçon de douleur. Si si, j’ aurais même dit bien trempée. Je vais dans la cuisine et je veux me servir de l’eau pour mon petit déjeuner. Je m’approche de l’évier et je mets en route l’eau froide. Jusque là, rien de bien grave. Je saisis le robinet pour remplir ma tasse Caliméro, quand soudain c’est le drame. Le robinet reste dans ma main et l’eau jaillit violemment. de ce qui reste Comme je suis un peu bête, je ne pense pas à immédiatement fermer le robinet. Mais j’ai quand même fini par y penser. Donc résultat, j’ai pété le robinet, enfin il s’est pété tout seul. Ils étaient contents les parents. Et moi aussi, trempée que j’étais.


Un peu plus tard, j’ai décidé d’aller faire un tour dans le jardin. Il faisait beau et j’avais besoin de marcher, marcher ça fait du bien au dos. J’étais en jupe longue. Ce détail est très important pour la suite. La chatte Minette, qui fait partie de la famille depuis un moment maintenant, m’accompagnait. Elle a une tendance à suivre les gens même quand ils vont cueillir les courgettes. Alors j’ai fait un petit tour dans les fleurs du jardin parce que, non non je n’ai pas changé, j’aime toujours autant les petites fleurs. On se refait pas hein. En plus, y’avait encore un peu de rosée du matin par endroit.






La minette, elle, m’espionnait, se frottait à mes mollets, se couchait juste à mes pieds. Elle faisait son pot de colle quoi. Alors de temps en temps je lui faisais des calins. Bah oui, je l’aime bien quand même moi. Enfin je l’aimais bien. Je continuais donc à photographier mes petites fleurs. Comme y’en avait partout, j’avais l’embarras du choix.





Et je me décide à traverser les thuyas. Mais la chatte, qui n’aime pas qu’on lui passe devant a eu un réflexe violent : elle a sauté sur mon mollet gauche, les crocs dans la chair et les deux pattes sur les côtés avec évidemment les griffes sorties. Elle fait pas les choses à moitié. Comme j’étais en jupe, c’était plus marqué. Evidemment j’ai poussé un cri digne d’un cochon qu’on saigne. D’ailleurs ça tombait bien, car je saignais aussi comme un cochon. Après les bons soins de mamounette, mon mollet a été sauvé de la catastrophe. Quant à la minette, pour commencer, elle a fait un bon en arrière quand elle m’a entendue hurler et ensuite je l’ai bien boudée.


Que ça comme catastrophe ? Beh non. Hein. A commencer par ma collation de 10h, un morceau de fromage, qui malencontreusement fini sur le sol de la cuisine et que MINETTE –OUI ENCORE ELLE !- s’est empressé de venir manger. Et un ridicule verre d’eau renversé à table quoi.


Quand mon père est revenu de dehors en disant « Le moteur de la piscine il est mort ». Là je me suis dit qu’effectivement, c’était vraiment une sale journée !