Je n'ai pas ma place ici-basJe plie et je romps face à la douleurCeci est mon ultime constatFace à mon être fané comme une fleurJe n’arrive pas à trouver ma voieIl ne reste que la peur
Je hurle mes maux, je vous appelleEmmenez-moi ailleurs mais loin d'iciLoin de ce monde qui me martèleMais je constate que tous mes crisS’envolent comme de libres sentinellesEt finissent dans le ventre de l'oubli
Je crache mes sanglots et mes désarrois Sur le sol souillé de mon existenceIls y tombent dans un terrible fracasMais ils ressurgissent avec impatienceBrillant de méchanceté est leur éclatM'imprégnant de désespoir et de souffrance
En moi, les sanglots s'amoncèlentEt sous leur lourd fardeau, je m'affaiblisIl ne reste plus que des parcellesDes fragments de vie Cassées depuis longtemps, sont mes ailesIl ne reste que mon corps meurtri…