Magazine Journal intime

Parce qu'en plus il faut un titre ?!

Publié le 30 juin 2010 par Cassandre

Un jour ou peut être une nuit, à une certaine heure voire une heure certaine.

J'ai envie d'écrire beaucoup de choses : des excuses publiques à une certaine personne qui le mérite grandement, des choses plus personnelles, des choses moins personnelles.

Mais voilà l'auto-censure qui pointe le bout de son nez.

Internet est un outil formidable. Public, mais formidable. Résultat des courses, si l'on arrive à prouver une identité de la vie réelle sur un blog (ce qui, pour quelques personnes ne doit pas être si difficile que ça, pas plus que de prouver l'identité d'une personne sur Twitter par exemple) pourrait amener quelques désagréments que je ne souhaite point rencontrer.

Donc, je m'auto-censure, parce que c'est la "juste" solution pour l'instant, en l'état actuel des choses.

Ce n'est guère facile, surtout lorsqu'on aime la justice. J'ai foi en elle. Peut-être suis-je utopiste, mais par trois fois déjà, elle m'a donné raison.

Internet pardonne peu d'écrits, une fois ceux-ci publiés. Il faudra pour l'oubli, que personne n'ai repris ceux-ci à leur compte, que les articles/publications soient effacés, que le nom de domaine lié soit arrivé à expiration et par extension, le contenu, oublié lui aussi dans l'antre binaire, effacé, peut être point à jamais, mais oublié quelque part dans le cache d'une machine, sur la grande toile d'araignée qu'est le Web.

J'ai de la colère, contre moi, contre les autres. Certaines autres personnes. Pas tout le monde.

Je ne comprends pas la haine pure, celle qui veut que l'on enquiquine quelqu'un juste pour le plaisir. C'est à mon sens absurde, et surtout dénote d'une immaturité flagrante.

Une personne m'a dit une fois qu'en cas de guerre, elle déserterait. Sur le coup, je n'ai pas compris. Je n'ai rien dit, parce que j'étais surprise. Mais je n'ai pas compris. Et j'ai réfléchi (c'est une chose que je fais beaucoup, tout le temps, ce qu'on me dit ne tombe généralement pas dans l'oreille d'une sourde).

J'ai pensé à la chanson de "Fredericks/Goldman/Jones" : "Né en 17 à Leidenstadt".

Leiden : souffrance(s) et stadt : ville. Ville des souffrances.

C'est imaginaire bien sûr. Mais la chanson résume assez bien le fait qu'on ne choisi guère son camp en cas de guerre. Il suffit d'être né "du bon côté". Cependant, lequel est-ce ?

Il est si facile d'avoir le cerveau lavé par des idées.

Ce qu'on croit être juste peut se révéler si facilement l'opposé une fois qu'on ouvre les yeux.

Garder les yeux ouvert, rester vigilant... en cas de guerre, je m'étais dit que je ferai partie de la résistance pour aider l'opprimé pour ne pas créer d'injustices.

Résister à quoi en fin de compte ?

Quel serait mon camp ?

Je n'en sais rien.

Mais je crois que Gandhi a une réponse pour moi :

"Le patriotisme n'est pas exclusif : c'est la même chose que l'humanité. Je suis patriote parce que je suis homme et humain."

Aussi donc, il ne reste qu'à protéger l'humain et démontrer le mensonge et le mal.

Alors peut être que déserter n'est point lâcheté, mais courage. Tant pis pour ceux qui pensent le contraire.


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